Année 1, 29 novembre

Josué 3, 14-17 ; 4, 1-8

Et il arriva que, lorsque le peuple partit de ses tentes pour passer le Jourdain, les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance étaient devant le peuple. Et comme ceux qui portaient l’arche arrivèrent au Jourdain et que les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche trempèrent au bord de l’eau (or le Jourdain regorge par-dessus tous ses bords, tout le temps de la moisson), les eaux qui descendaient d’en haut s’arrêtèrent : elles s’élevèrent en un monceau très loin, près d’Adam, ville qui est à côté de Tsarthan ; et celles qui descendaient à la mer de la plaine, la mer Salée, s’écoulèrent complètement ; et le peuple passa vis-à-vis de Jéricho. Et les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain ; et tout Israël passa à sec, jusqu’à ce que toute la nation eut achevé de passer le Jourdain.

Et il arriva, quand toute la nation eut achevé de passer le Jourdain, que l’Éternel parla à Josué, disant : Prenez d’entre le peuple douze hommes, un homme de chaque tribu, et commandez-leur, disant : Enlevez d’ici, du milieu du Jourdain, de là où se sont tenus les pieds des sacrificateurs, douze pierres ; et vous les transporterez avec vous, et vous les poserez dans le lieu où vous passerez cette nuit. Et Josué appela les douze hommes qu’il avait désignés d’entre les fils d’Israël, un homme de chaque tribu ; et Josué leur dit : Passez devant l’arche de l’Éternel, votre Dieu, au milieu du Jourdain, et levez chacun de vous une pierre sur son épaule, selon le nombre des tribus des fils d’Israël, afin que cela soit un signe au milieu de vous. Lorsque dans l’avenir vos fils demanderont, disant : Que signifient pour vous ces pierres ? alors vous leur direz que les eaux du Jourdain furent coupées devant l’arche de l’alliance de l’Éternel ; lorsqu’elle passa dans le Jourdain, les eaux du Jourdain furent coupées. Et ces pierres serviront de mémorial aux fils d’Israël pour toujours. Et les fils d’Israël firent comme Josué avait commandé : ils enlevèrent douze pierres du milieu du Jourdain, comme l’Éternel l’avait dit à Josué, selon le nombre des tribus des fils d’Israël ; et ils les transportèrent avec eux au lieu de leur campement, et les posèrent là.


L’arche, la première, pénètre dans les eaux, et ouvre un passage au peuple. L’entrée de Christ dans la mort nous fraye un chemin par lequel nous n’avons « pas passé ci-devant », un chemin nouveau et vivant (v. 4 ; Héb. 10, 20). Avant la croix, personne n’était définitivement sorti de la mort après y être entré. Mais Christ l’a fait, en sorte qu’à présent, nous la traversons avec Lui sans en connaître l’amertume. « Ils passèrent le fleuve à pied, là nous nous réjouîmes en lui » (Ps. 66, 6). Vous constatez que l’arche est restée dans le lit du fleuve jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de passer (v. 17). Merveilleuse garantie de la sécurité du peuple ! La mort ne peut nous engloutir. Christ s’y est tenu à notre place. Mais pensons à ce que cela fut, pour le Prince de la vie, que de livrer Lui-même Son âme à la mort. Jonas 2, 4… mentionne toutes les terribles vagues qui ont passé sur Lui dans leur pleine réalité. Les eaux L’ont environné jusqu’à l’âme… (voir aussi Ps. 42, 7). Cher Sauveur ! Pour Lui, la souffrance et la mort ; pour nous, la délivrance, la vie, le bonheur. Les eaux n’ont pu éteindre, le fleuve n’a pu submerger, l’amour fort comme la mort qui L’avait conduit dans ces flots, afin de nous en arracher (Can. 8, 6, 7).