Année 2, 12 février

1 Samuel 2, 12-26

* Et les fils d’Éli étaient des fils de Bélial, ils ne connaissaient pas l’Éternel. Et la coutume des sacrificateurs à l’égard du peuple [était celle-ci] : quand quelqu’un sacrifiait un sacrifice, le serviteur du sacrificateur venait, lorsqu’on faisait bouillir la chair, ayant en sa main une fourchette à trois dents, et il piquait dans la chaudière, ou dans le chaudron, ou dans la marmite, ou dans le pot : le sacrificateur en prenait tout ce que la fourchette amenait en haut. Ils faisaient ainsi à tous ceux d’Israël qui venaient là, à Silo. Même, avant qu’on eût fait fumer la graisse, le serviteur du sacrificateur venait, et disait à l’homme qui sacrifiait : Donne de la chair à rôtir pour le sacrificateur ; et il ne prendra pas de toi de la chair bouillie, mais [de la chair] crue. Si l’homme lui disait : On va d’abord faire fumer la graisse, puis tu prendras selon le désir de ton âme, alors il [lui] disait : Non, car tu en donneras maintenant ; sinon, j’en prendrai de force. Et le péché de ces jeunes hommes fut très grand devant l’Éternel ; car les hommes méprisaient l’offrande de l’Éternel.

Et Samuel servait devant l’Éternel, jeune garçon, ceint d’un éphod de lin. Et sa mère lui faisait une petite robe et la lui apportait d’année en année quand elle montait avec son mari pour sacrifier le sacrifice annuel. Et Éli bénit Elkana et sa femme, et dit : Que l’Éternel te donne des enfants de cette femme, à la place du prêt qui a été fait à l’Éternel ! Et ils s’en retournèrent chez lui. Et l’Éternel visita Anne, et elle conçut, et enfanta trois fils et deux filles ; et le jeune garçon Samuel grandissait auprès de l’Éternel.

Et Éli était fort âgé, et il apprit tout ce que ses fils faisaient à l’égard de tout Israël, et qu’ils couchaient avec les femmes qui servaient à l’entrée de la tente d’assignation. Et il leur dit : Pourquoi faites-vous des actions comme celles-là ? Car, de tout le peuple, j’apprends vos méchantes actions. Non, mes fils ; car ce que j’entends dire n’est pas bon : vous entraînez à la transgression le peuple de l’Éternel. Si un homme a péché contre un homme, Dieu le jugera ; mais si un homme pèche contre l’Éternel, qui priera pour lui ? Mais ils n’écoutèrent pas la voix de leur père, car c’était le bon plaisir de l’Éternel de les faire mourir.

Et le jeune garçon Samuel allait grandissant, agréable à l’Éternel et aux hommes.


Ainsi qu’elle l’avait promis, Anne s’est séparée de son petit garçon, qui demeure désormais avec Éli à Silo, dans la présence de l’Éternel. Et nous remarquons le contraste entre ce jeune enfant qui sert, et les fils d’Éli, déjà des hommes, dont la mauvaise conduite était un scandale pour la sacrificature. Quel triste exemple ces derniers offraient en effet à tout le peuple, et en particulier au petit Samuel, qui les voyait tous les jours ! Vous qui êtes des aînés, faites attention à l’exemple que vous donnez aux plus petits qui vous observent. Souvenez-vous de cette sérieuse parole du Seigneur : « Quiconque est une occasion de chute pour un de ces petits qui croient en moi, il serait avantageux pour lui qu’on lui eût pendu au cou une meule d’âne et qu’il eût été noyé dans les profondeurs de la mer » (Matt. 18, 6). Et quant à vous, les plus jeunes, ne vous laissez pas influencer par la conduite mauvaise de certains aînés, de certains soi-disant chrétiens. Regardez au Seigneur Jésus ! — Nous constatons, par cette belle histoire de Samuel, qu’un tout jeune enfant peut déjà servir. Et qu’il peut aussi déjà ressembler à Jésus (comparez le v. 26 avec Luc 2, 52).