Année 2, 14 avril

2 Samuel 6, 12-23

Et on rapporta au roi David, en disant : L’Éternel a béni la maison d’Obed-Édom et tout ce qui est à lui, à cause de l’arche de Dieu. Et David alla, et fit monter l’arche de Dieu de la maison d’Obed-Édom dans la ville de David, avec joie. Et il arriva que, quand ceux qui portaient l’arche de l’Éternel avaient fait six pas, il sacrifiait un taureau et une bête grasse. Et David dansait de toute sa force devant l’Éternel ; et David était ceint d’un éphod de lin. Et David et toute la maison d’Israël faisaient monter l’arche de l’Éternel avec des cris de joie et au son des trompettes. Et comme l’arche de l’Éternel entrait dans la ville de David, Mical, fille de Saül, regarda par la fenêtre, et elle vit le roi David sautant et dansant devant l’Éternel, et elle le méprisa dans son cœur.

Et ils amenèrent l’arche de l’Éternel, et la placèrent en son lieu, dans la tente que David avait tendue pour elle. Et David offrit des holocaustes et des sacrifices de prospérités devant l’Éternel. Et quand David eut achevé d’offrir les holocaustes et les sacrifices de prospérités, il bénit le peuple au nom de l’Éternel des armées ; et il distribua à tout le peuple, à toute la multitude d’Israël, tant aux femmes qu’aux hommes, à chacun un pain, et une ration [de vin], et un gâteau de raisins. Et tout le peuple s’en alla, chacun en sa maison.

Et David s’en retourna pour bénir sa maison ; et Mical, fille de Saül, sortit à la rencontre de David, et dit : Combien s’est honoré aujourd’hui le roi d’Israël, qui s’est découvert aujourd’hui devant les yeux des servantes de ses serviteurs, comme se découvrirait sans honte un homme de rien ! Et David dit à Mical : Ç’a été devant l’Éternel, qui m’a choisi plutôt que ton père et que toute sa maison pour m’établir prince sur le peuple de l’Éternel, sur Israël ; et j’ai dansé devant l’Éternel ; et je me rendrai plus vil encore que cela, et je serai abaissé à mes yeux ; mais auprès des servantes dont tu as parlé, auprès d’elles, je serai honoré. Et Mical, fille de Saül, n’eut point d’enfant jusqu’au jour de sa mort.


Touchante figure du Seigneur Jésus, présent dans la maison du croyant, l’arche est demeurée trois mois chez Obed-Édom, apportant la bénédiction à cet homme et à sa famille. Ce qui n’a pas été sans se savoir (v. 12). Si nous vivons habituellement près du Seigneur, ceux qui nous connaissent ne manquerons pas de s’en apercevoir. Et ils voudront jouir, eux aussi, des bénédictions dont Il nous a fait part. — Maintenant David, qui a appris la leçon de Dieu, agit selon Sa pensée : l’arche est portée par les Lévites, qui se sont sanctifiés, et lui-même, ayant dépouillé sa majesté royale, exprime sa joie en dansant devant elle. L’évangile nous montre, non plus l’arche, mais Jésus en personne, faisant Son entrée dans cette même ville de Jérusalem au milieu de la joie de ceux qui L’acclament (Matt. 21, 9). — Après six pas, le sacrifice était offert. On pense à la marche et au culte du chrétien. L’un et l’autre provoquent le mépris des incrédules, dont Mical est la triste image. Le monde aime ce qui est élevé, brillant. Mais le croyant est heureux de s’abaisser, « d’être rendu plus vil encore » (v. 22), afin que les regards se détournent de lui, et se portent sur Jésus seul (comp. Jean 3, 30).