Année 2, 13 avril

2 Samuel 6, 1-11

* Et David assembla encore toute l’élite d’Israël, trente mille [hommes]. Et David se leva et se mit en marche, et tout le peuple qui était avec lui, vers Baalé de Juda, pour en faire monter l’arche de Dieu, qui est appelée du nom, du nom de l’Éternel des armées, qui siège entre les chérubins. Et ils montèrent l’arche de Dieu sur un chariot neuf, et l’emmenèrent de la maison d’Abinadab, qui était sur la colline ; et Uzza et Akhio, les fils d’Abinadab, conduisaient le chariot neuf. Et ils l’emmenèrent, avec l’arche de Dieu, de la maison d’Abinadab, qui était sur la colline, et Akhio allait devant l’arche. Et David et toute la maison d’Israël s’égayaient devant l’Éternel avec toutes sortes [d’instruments] de bois de cyprès : avec des harpes, et des luths, et des tambourins, et des sistres, et des cymbales.

Et ils arrivèrent à l’aire de Nacon, et Uzza étendit [la main] vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les bœufs avaient bronché. Et la colère de l’Éternel s’embrasa contre Uzza, et Dieu le frappa là à cause de sa faute ; et il mourut là, près de l’arche de Dieu. Alors David fut irrité de ce que l’Éternel avait fait une brèche en [la personne d’]Uzza ; et il appela ce lieu-là du nom de Pérets-Uzza, [qui lui est resté] jusqu’à ce jour. Et David eut peur de l’Éternel en ce jour-là, et il dit : Comment l’arche de l’Éternel entrerait-elle chez moi ? Et David ne voulut pas retirer l’arche de l’Éternel chez lui dans la ville de David, mais David la fit détourner dans la maison d’Obed-Édom, le Guitthien. Et l’arche de l’Éternel demeura trois mois dans la maison d’Obed-Édom, le Guitthien ; et l’Éternel bénit Obed-Édom et toute sa maison.


La première pensée de David, inaugurant son règne, est pour l’arche de l’Éternel. Il rassemble trente mille hommes, l’élite d’Israël, non point cette fois pour un combat, mais pour escorter dignement l’arche jusqu’à Jérusalem. Jamais nous ne rendrons trop d’honneur à la personne du Seigneur Jésus. Seulement cet hommage, ce culte, il faut le Lui rendre avec intelligence et obéissance. Selon l’ordre divin, l’arche aurait dû être portée sur l’épaule (Nomb. 7, 9). Mais David et le peuple n’en ont pas tenu compte. À leur avis, un chariot neuf, comme celui qu’avaient employés les Philistins ignorants, ferait beaucoup mieux l’affaire. N’était-ce pas plus pratique que le transport à pied ? Et voilà qu’Uzza est frappé à mort. Consternation ! Nous ne l’aurions pas cru si coupable. Eh bien si ! Dieu veut nous faire comprendre, à nous comme à David, combien il est grave de remplacer Ses enseignements par nos bonnes intentions et par nos propres arrangements, spécialement quand il s’agit du culte. — Fâcheuse interruption de cette belle cérémonie ! David, à la fois irrité et effrayé, détourne l’arche, et perd ainsi une bénédiction, dont va jouir par contre la famille d’Obed-Édom.