Année 2, 8 mai

2 Samuel 22, 20-32

* Et il me fit sortir au large, il me délivra, parce qu’il prenait son plaisir en moi.

L’Éternel m’a récompensé selon ma justice, il m’a rendu selon la pureté de mes mains ;

Car j’ai gardé les voies de l’Éternel, et je ne me suis point méchamment détourné de mon Dieu ;

Car toutes ses ordonnances ont été devant moi ; et de ses statuts, je ne me suis pas écarté ;

Et j’ai été parfait envers lui, et je me suis gardé de mon iniquité.

Et l’Éternel m’a rendu selon ma justice, selon ma pureté devant ses yeux.

Avec celui qui use de grâce, tu uses de grâce ; avec l’homme parfait, tu te montres parfait ;

Avec celui qui est pur, tu te montres pur ; et avec le pervers, tu es roide.

Et tu sauveras le peuple affligé, et tes yeux sont sur les hautains, [et] tu les abaisses.

Car toi, Éternel ! tu es ma lampe ; et l’Éternel fait resplendir mes ténèbres.

Car, par toi, je courrai au travers d’une troupe ; par mon Dieu, je franchirai une muraille.

* Quant à *Dieu, sa voie est parfaite ; la parole de l’Éternel est affinée ; il est un bouclier à tous ceux qui se confient en lui.

Car qui est *Dieu, hormis l’Éternel ? et qui est un rocher, hormis notre Dieu ?


Les délivrances que Dieu nous accorde (et d’abord notre salut), ne dépendent pas de nos mérites, mais seulement de Sa grâce. Au contraire, quand il s’agit de Son Fils, il y avait en Lui une telle excellence, que Dieu ne pouvait pas ne pas Le délivrer. Entre tous les hommes, Christ est le seul qui ait, si l’on peut dire, mérité Sa résurrection. À ceux qui contemplaient Jésus sur la croix, Son abandon paraissait un signe de la réprobation de Dieu. Les moqueurs hochaient la tête : « Qu’il le délivre, car il prend son plaisir en lui » (Ps. 22, 8), ou « … s’il tient à lui » (Matt. 27, 43). Dieu a relevé ce défi, en ressuscitant Jésus. Et le Fils, qui connaît le cœur de Son Père, répond au-delà de la mort : « Il me délivrera parce qu’il prenait son plaisir en moi » (v. 20). — Suivent les merveilleux motifs que Jésus a donnés à Dieu pour trouver Son plaisir en Lui : Sa justice et la pureté de Ses actions (v. 21, 25), Sa fidélité (v. 22), Son obéissance (v. 23), Sa sainteté (v. 24), Sa grâce (v. 26), Sa dépendance (v. 29, 30), Sa confiance (v. 31) ; en résumé : Sa perfection (v. 24). En vérité, le regard du Père pouvait se poser, avec une entière satisfaction, sur « l’homme parfait » (v. 26).