Année 2, 10 mai

2 Samuel 23, 1-12

* Et ce sont ici les dernières paroles de David. David, le fils d’Isaï, a dit, et l’homme haut placé, l’oint du Dieu de Jacob, et le doux psalmiste d’Israël, a dit :

L’Esprit de l’Éternel a parlé en moi, et sa parole a été sur ma langue.

Le Dieu d’Israël a dit, le Rocher d’Israël m’a parlé :

Celui qui domine parmi les hommes sera juste, dominant en la crainte de Dieu, et il sera comme la lumière du matin, quand le soleil se lève, un matin sans nuages : par sa clarté l’herbe tendre [germe] de la terre après la pluie.

Quoique ma maison ne soit pas ainsi avec *Dieu, cependant il a établi avec moi une alliance éternelle, à tous égards bien ordonnée et assurée, car c’est là tout mon salut et tout mon plaisir, quoiqu’il ne la fasse pas germer.

Mais [les fils de] Bélial sont tous comme des épines qu’on jette loin, car on ne les prend pas avec la main,

Et l’homme qui les touche se munit d’un fer ou d’un bois de lance ; et ils seront entièrement brûlés par le feu sur le lieu même.

* Ce sont ici les noms des hommes forts qu’avait David : Josheb-Bashébeth, Thacmonite, chef des principaux capitaines ; c’était Adino, l’Etsnite, qui eut le dessus sur huit cents hommes, qu’il tua en une fois.

Et après lui, Éléazar, fils de Dodo, fils d’un Akhokhite ; il était l’un des trois hommes forts qui étaient avec David, lorsqu’ils avaient défié les Philistins qui s’étaient assemblés là pour combattre, et que les hommes d’Israël étaient montés. Il se leva, et frappa les Philistins, jusqu’à ce que sa main fut lasse et que sa main demeura attachée à l’épée ; et l’Éternel opéra une grande délivrance ce jour-là ; et le peuple revint après [Éléazar], seulement pour piller.

Et après lui, Shamma, fils d’Agué, Hararite : les Philistins s’étaient assemblés en troupe ; et il y avait là une portion de champ pleine de lentilles, et le peuple avait fui devant les Philistins : et il se plaça au milieu du champ, et le sauva, et frappa les Philistins ; et l’Éternel opéra une grande délivrance.


La vie de David approche de sa fin. Et ses dernières paroles inspirées nous sont rapportées. Le « doux psalmiste d’Israël » évoque le passé : il sait qu’il n’a pas conduit sa maison comme il aurait dû ! Mais il se repose entièrement sur la grâce de Dieu. Celle-ci a préparé, pour Israël et pour le monde, un avenir de gloire sous la domination de Christ, le Roi de justice et de paix. Il sera comme le jour radieux qui se lève après la sombre nuit, balayant les ténèbres qui règnent maintenant sur le monde. Sous cette domination, les hommes craindront et serviront Dieu, produisant du fruit comme celui que fait germer une terre fertile et bien arrosée. — Sans attendre la fin de notre vie, il est nécessaire de faire, de temps en temps, le point, comme le marin sur son navire. Le passé : c’est ma triste histoire, mais en même temps, c’est aussi la touchante histoire de la grâce du Seigneur envers moi. Le présent est marqué par deux principaux devoirs : obéir au Seigneur, et me confier en lui seul. Quant à l’avenir des croyants, nous le savons, c’est la gloire. Christ partagera la sienne avec eux, ainsi qu’Il l’a dit à Son Père (Jean 17, 22).