Année 2, 11 mai

2 Samuel 23, 13-39

Et trois des trente chefs descendirent et vinrent au temps de la moisson vers David, dans la caverne d’Adullam, comme une troupe de Philistins était campée dans la vallée des Rephaïm. Et David était alors dans le lieu fort, et il y avait alors un poste des Philistins à Bethléhem. Et David convoita, et dit : Qui me fera boire de l’eau du puits de Bethléhem, qui est près de la porte ? Et les trois hommes forts forcèrent le passage à travers le camp des Philistins, et puisèrent de l’eau du puits de Bethléhem, qui est près de la porte, et la prirent et l’apportèrent à David ; et il ne voulut pas la boire, mais il en fit une libation à l’Éternel. Et il dit : Loin de moi, Éternel, que je fasse cela ! N’est-ce pas le sang des hommes qui sont allés au péril de leur vie ? Et il ne voulut pas la boire. Ces trois hommes forts firent cela.

Et Abishaï, frère de Joab, fils de Tseruïa, était chef de trois ; il leva sa lance contre trois cents hommes, qu’il tua. Et il eut un nom parmi les trois. Ne fut-il pas le plus honoré des trois ? Et il fut leur chef ; mais il n’atteignit pas les trois [premiers].

Et Benaïa, fils de Jehoïada, fils d’un homme vaillant, de Kabtseël, grand en exploits, lui, frappa deux lions de Moab ; et il descendit, et frappa le lion dans une fosse, par un jour de neige. Et c’est lui qui frappa un homme égyptien qui était de grande apparence, et l’Égyptien avait en sa main une lance ; et il descendit vers lui avec un bâton, et arracha la lance de la main de l’Égyptien, et le tua avec sa propre lance. Voilà ce que fit Benaïa, fils de Jehoïada ; et il eut un nom parmi les trois hommes forts : il fut plus honoré que les trente, mais il n’atteignit pas les trois [premiers]. Et David lui donna une place dans ses audiences privées.

Asçaël, frère de Joab, était des trente ; Elkhanan, fils de Dodo, de Bethléhem ; Shamma, le Harodite ; Élika, le Harodite ; Hélets, le Paltite ; Ira, fils d’Ikkesh, le Thekohite ; Abiézer, l’Anathothite ; Mebunnaï, le Hushathite ; Tsalmon, l’Akhokhite ; Maharaï, le Netophathite ; Héleb, fils de Baana, le Netophathite ; Itthaï, fils de Ribaï, de Guibha des fils de Benjamin ; Benaïa, le Pirhathonite ; Hiddaï, des torrents de Gaash ; Abi-Albon, l’Arbathite ; Azmaveth, le Barkhumite ; Éliakhba, le Shaalbonite ; Bené-Jashen ; Jonathan ; Shamma, l’Hararite ; Akhiam, fils de Sharar, l’Ararite ; Éliphéleth, fils d’Akhasbaï, fils d’un Maacathien ; Éliam, fils d’Akhitophel, le Guilonite ; Hetsraï, le Carmélite ; Paaraï, l’Arbite ; Jighal, fils de Nathan, de Tsoba ; Bani, le Gadite ; Tsélek, l’Ammonite ; Nakharaï, le Beérothien, qui portait les armes de Joab, fils de Tseruïa ; Ira, le Jéthrien ; Gareb, le Jéthrien ; Urie, le Héthien : en tout, trente-sept.


Nous avons ici le « livre d’or » des compagnons du roi. Ils ont jadis combattu et souffert avec lui. Maintenant, ils règnent aussi avec lui (2 Tim. 2, 12). Page glorieuse où chaque nom, chaque exploit, est fidèlement consigné ! C’est ainsi que rien ne sera oublié, de tout ce que le Seigneur nous aura permis de faire pour Lui. N’a-t-Il pas promis : « Quiconque aura donné à boire seulement une coupe d’eau froide à l’un de ces petits,… ne perdra point sa récompense » (Matt. 10, 42) ? Considérons l’expédition des trois vaillants hommes au puits de Bethléhem ; ils risquent leur vie pour un peu d’eau fraîche ! Mais le moindre désir du chef qu’ils aiment mérite, à leurs yeux, un tel sacrifice. « Ces trois hommes forts firent cela » (v. 17). Sommes-nous prêts, par amour pour un Maître plus grand, à des actes de dévouement ? — Le Seigneur évalue exactement la difficulté de ce qui est fait pour Lui : tuer deux lions est un exploit déjà peu ordinaire, mais que la neige rendait plus pénible encore pour le courageux Benaïa. Eh bien, ce mauvais temps est mentionné spécialement ! — Vient ensuite la liste des noms de ces héros. Tous sont là, précieux au cœur du roi, y compris le fidèle Urie (v. 39). Par contre, malgré toute son activité, Joab n’y figure pas.