Année 2, 16 mai

1 Rois 1, 38-53

Et Tsadok, le sacrificateur, et Nathan, le prophète, et Benaïa, fils de Jehoïada, et les Keréthiens, et les Peléthiens, descendirent, et firent monter Salomon sur la mule du roi David, et le menèrent à Guihon. Et Tsadok, le sacrificateur, prit la corne d’huile dans le tabernacle, et oignit Salomon ; et ils sonnèrent de la trompette, et tout le peuple dit : Vive le roi Salomon ! Et tout le peuple monta après lui, et le peuple jouait de la flûte, et ils se réjouissaient d’une grande joie ; et la terre se fendait au bruit qu’ils faisaient.

Et Adonija et tous les invités qui étaient avec lui l’entendirent, comme ils terminaient leur repas. Et Joab entendit la voix de la trompette, et il dit : Pourquoi ce bruit de la ville en tumulte ? Tandis qu’il parlait, voici, Jonathan, fils d’Abiathar, le sacrificateur, arriva. Et Adonija dit : Entre, car tu es un vaillant homme, et tu apportes de bonnes nouvelles. Et Jonathan répondit et dit à Adonija : Oui, mais le roi David, notre seigneur, a fait Salomon roi. Et le roi a envoyé avec lui Tsadok, le sacrificateur, et Nathan, le prophète, et Benaïa, fils de Jehoïada, et les Keréthiens, et les Peléthiens, et ils l’ont fait monter sur la mule du roi ; et Tsadok, le sacrificateur, et Nathan, le prophète, l’ont oint pour roi à Guihon ; et, de là, ils sont montés en se réjouissant ; et la ville est en tumulte. C’est là le bruit que vous avez entendu. Et aussi Salomon est assis sur le trône du royaume ; et les serviteurs du roi sont aussi venus pour bénir le roi David, notre seigneur, disant : Que ton Dieu fasse le nom de Salomon plus excellent que ton nom, et rende son trône plus grand que ton trône ! Et le roi s’est prosterné sur son lit. Et le roi a aussi dit ainsi : Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui a donné aujourd’hui quelqu’un qui fût assis sur mon trône, et mes yeux le voient !

Et tous les invités qui étaient avec Adonija furent saisis de peur ; et ils se levèrent, et s’en allèrent chacun son chemin. Et Adonija eut peur à cause de Salomon, et il se leva, et s’en alla, et saisit les cornes de l’autel. Et on [le] rapporta à Salomon, disant : Voici, Adonija craint le roi Salomon ; et voici, il a saisi les cornes de l’autel, disant : Que le roi Salomon me jure aujourd’hui qu’il ne fera pas mourir son serviteur par l’épée. Et Salomon dit : S’il est un homme fidèle, pas un de ses cheveux ne tombera en terre ; mais si du mal est trouvé en lui, il mourra. Et le roi Salomon envoya, et on le fit descendre de l’autel. Et il vint et se prosterna devant le roi Salomon ; et Salomon lui dit : Va dans ta maison.


Selon les instructions de David, une fête toute différente va être maintenant célébrée. Au milieu de la joie du peuple fidèle, le jeune Salomon monte sur le trône de son père. Grand est le contraste avec Adonija ! Le nouveau roi n’agit pas de lui-même : on le fait monter sur la mule royale, on le mène à Guihon, où il est oint par Tsadok dans l’allégresse générale. — Cependant, à En-Roguel, le festin se termine. Un bruit inaccoutumé, persistant, vient de la ville. Joab, en militaire expérimenté, l’entend le premier, et s’inquiète. Et, en même temps, survient Jonathan, le porteur de nouvelles. En ce qui le concerne, celles-ci sont bonnes, car David est resté le roi son seigneur. Mais quel désastre pour Adonija et ses invités ! Tout le complot s’effondre en un instant, et les conjurés désemparés se dispersent de tous côtés. Terrifié, Adonija l’usurpateur saisit les cornes de l’autel, implore le pardon du roi. Un sursis lui est accordé, mais l’orgueil et la méchanceté de son cœur n’ont pas été jugés pour autant. — Quelle folie, de s’opposer à Dieu et à Son Oint ! C’est pourtant ce que fera bientôt l’Antichrist, mais il sera détruit, pour faire place au Seigneur Jésus et à Son règne.