Année 2, 1 juin

1 Rois 8, 54-66

Et il arriva que, quand Salomon eut achevé d’adresser à l’Éternel toute cette prière et cette supplication, il se leva de devant l’autel de l’Éternel, où il était à genoux, ses mains étendues vers les cieux ; et il se tint debout et bénit à haute voix toute la congrégation d’Israël, disant : Béni soit l’Éternel, qui a donné du repos à son peuple Israël, selon tout ce qu’il avait dit ! Pas un mot de toute sa bonne parole qu’il prononça par Moïse, son serviteur, n’est tombé [à terre]. Que l’Éternel, notre Dieu, soit avec nous comme il a été avec nos pères, (qu’il ne nous abandonne pas et ne nous délaisse pas) pour incliner nos cœurs vers lui, pour que nous marchions dans toutes ses voies et que nous gardions ses commandements et ses statuts et ses ordonnances, qu’il a commandées à nos pères. Et que ces miennes paroles, par lesquelles j’ai fait ma supplication devant l’Éternel, soient présentes à l’Éternel, notre Dieu, jour et nuit, pour qu’il fasse droit à son serviteur et droit à son peuple Israël, chaque jour selon que le cas le demande ; afin que tous les peuples de la terre sachent que l’Éternel, lui, est Dieu, qu’il n’y en a pas d’autre. Et que votre cœur soit parfait avec l’Éternel, notre Dieu, pour marcher dans ses statuts et pour garder ses commandements, comme il en est aujourd’hui.

Et le roi et tout Israël avec lui sacrifièrent des sacrifices devant l’Éternel. Et Salomon offrit, pour le sacrifice de prospérités qu’il offrit à l’Éternel, vingt-deux mille bœufs et cent vingt mille moutons. Et le roi et tous les fils d’Israël firent la dédicace de la maison de l’Éternel. En ce jour-là le roi sanctifia le milieu du parvis qui était devant la maison de l’Éternel ; car il offrit là l’holocauste, et l’offrande de gâteau, et la graisse des sacrifices de prospérités, parce que l’autel d’airain qui était devant l’Éternel était trop petit pour recevoir l’holocauste, et l’offrande de gâteau, et la graisse des sacrifices de prospérités.

Et en ce temps-là, Salomon et tout Israël avec lui, une grande congrégation, depuis l’entrée de Hamath jusqu’au torrent d’Égypte, célébrèrent la fête devant l’Éternel, notre Dieu, sept jours, et sept jours : quatorze jours. Le huitième jour, il renvoya le peuple ; et ils bénirent le roi, et s’en allèrent à leurs tentes, joyeux et le cœur heureux à cause de tout le bien que l’Éternel avait fait à David, son serviteur, et à Israël, son peuple.


Le roi a terminé la longue prière qu’il a faite à genoux (v. 54). Nous espérons que c’est une position familière à chacun de nos lecteurs. Se mettre à genoux au moins un moment chaque jour, et s’adresser à Dieu (à haute voix de préférence, quand c’est possible, afin d’éviter la distraction), il n’y a rien de plus précieux ni de plus efficace. Et si même nous oublions, par la suite, ce que nous avons demandé, nos paroles resteront « présentes à… notre Dieu jour et nuit » (v. 59). Enfin, il est dit qu’Il fait droit chaque jour selon que le cas le demande. Nous pouvons compter aujourd’hui sur la réponse d’aujourd’hui, mais pas sur celle de demain. Car Dieu sait que s’Il nous donnait dès maintenant tout à la fois, nous nous reposerions sur ces « provisions » pour les jours qui viennent, et nous cesserions de compter sur Lui seul. C’est pourquoi Il règle « l’affaire d’un jour dans son jour » (voir note), et Jésus l’enseigne également : « À chaque jour suffit sa peine » (Matt. 6, 34). — Cette cérémonie de la « dédicace » (ou de l’inauguration) du temple a lieu au moment de la grande fête annuelle des Tabernacles, au septième mois. Elle se termine par des sacrifices et par une joie conforme à Deutéronome 16, 15.