Année 2, 9 juillet

2 Rois 4, 1-17

Et une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, disant : Ton serviteur, mon mari, est mort ; et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; et le créancier est venu pour prendre mes deux enfants, afin qu’ils soient ses serviteurs. Et Élisée lui dit : Que ferai-je pour toi ? Dis-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit : Ta servante n’a rien du tout dans la maison qu’un pot d’huile. Et il dit : Va, demande pour toi, du dehors, des vases à tous tes voisins, des vases vides (n’en demande pas peu) ; et rentre, et ferme la porte sur toi et sur tes fils, et verse dans tous ces vases, et ôte ceux qui seront remplis. Et elle s’en alla d’auprès de lui, et elle ferma la porte sur elle et sur ses fils : ceux-ci lui apportaient [les vases], et elle versait. Et il arriva que, quand les vases furent remplis, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vase. Et il lui dit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Et elle s’en vint et le raconta à l’homme de Dieu, et il dit : Va, vends l’huile, et paye ta dette ; et vous vivrez, toi et tes fils, de ce qui restera.

Et, un jour, il arriva qu’Élisée passa par Sunem ; et il y avait là une femme riche, et elle le retint pour manger le pain. Et il se trouva que, chaque fois qu’il passait, il se retirait là pour manger le pain. Et elle dit à son mari : Voici, je connais que c’est un saint homme de Dieu qui passe chez nous continuellement. Faisons, je te prie, une petite chambre haute en maçonnerie, et mettons-y pour lui un lit, et une table, et un siège, et un chandelier ; et il arrivera que, quand il viendra chez nous, il se retirera là. Or, un jour, il arriva qu’il vint là, et qu’il se retira dans la chambre haute et y coucha. Et il dit à Guéhazi, son jeune homme : Appelle cette Sunamite. Et il l’appela, et elle se tint devant lui. Et il dit à Guéhazi : Dis-lui, je te prie : Voici, tu as montré pour nous tout cet empressement ; qu’y a-t-il à faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi, ou au chef de l’armée ? Et elle dit : J’habite au milieu de mon peuple. Et il dit : Qu’y a-t-il donc à faire pour elle ? Et Guéhazi dit : Eh bien, elle n’a pas de fils, et son mari est vieux. Et [Élisée] dit : Appelle-la. Et il l’appela. Et elle se tint dans la porte. Et il [lui] dit : À cette même époque, quand ton terme sera là, tu embrasseras un fils. Et elle dit : Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne mens pas à ta servante ! Et la femme conçut, et enfanta un fils à cette même époque, quand son terme fut là, comme Élisée lui avait dit.


Notre chapitre nous montre Élisée, type du Seigneur Jésus, comme source de bénédictions pour deux familles. La première est pauvre : une veuve avec ses deux enfants est à la merci d’un impitoyable créancier. Mais sa foi sait à qui s’adresser (Ps. 68, 5), et reçoit cette huile miséricordieuse, tant qu’il y a des vases vides pour la contenir. — Vendus par nos iniquités à Satan, le terrible créancier, celui-ci s’est ainsi acquis des droits sur nous (És. 50, 1). Mais il existe une ressource : nous tourner vers le Seigneur. Et nous recevrons la puissance divine, selon la mesure de notre foi (les vases vides), non seulement pour le salut de ceux que nous aimons, mais aussi pour la vie de tous les jours (v. 7). — La seconde famille est bien différente. Ce sont des gens riches ; pourtant l’homme de Dieu y est reçu avec simplicité. Il s’y trouve à l’aise, et ses hôtes aussi sont heureux quand il est là. Bel exemple pour nous ! — Le Seigneur Jésus est-Il vraiment chez Lui dans notre maison, et aussi dans notre cœur ? Pouvons-nous tout Lui montrer, tout Lui dire, Lui confier nos secrets désirs ? Pour en prendre connaissance, Il n’a pas besoin d’un intermédiaire, comme ici le prophète. Et Il y répondra, si ces désirs sont selon Lui (Ps. 37, 4).