Année 2, 16 juillet

2 Rois 7, 1-8

Et Élisée dit : Écoutez la parole de l’Éternel. Ainsi dit l’Éternel : Demain à cette heure-ci, la mesure de fleur de farine sera à un sicle, et les deux mesures d’orge à un sicle, à la porte de Samarie. Et le capitaine, sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu, et dit : Voici, quand l’Éternel ferait des fenêtres aux cieux, cela arriverait-il ? Et [Élisée] dit : Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas.

Et il y avait à l’entrée de la porte quatre hommes lépreux, et ils se dirent l’un à l’autre : Pourquoi sommes-nous assis ici jusqu’à ce que nous mourions ? Si nous disons : Entrons dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; et si nous restons assis ici, nous mourrons. Et maintenant, venez, et passons dans le camp des Syriens : s’ils nous laissent vivre, nous vivrons ; et s’ils nous font mourir, nous mourrons. Et ils se levèrent au crépuscule pour entrer dans le camp des Syriens ; et ils vinrent jusqu’au bout du camp des Syriens, et voici, il n’y avait personne. Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée ; et ils se dirent l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens, pour venir sur nous. Et ils se levèrent au crépuscule, et s’enfuirent ; et ils abandonnèrent leurs tentes, et leurs chevaux, et leurs ânes, le camp tel quel ; et ils s’enfuirent pour [sauver] leur vie. Et ces lépreux vinrent jusqu’au bout du camp ; et ils entrèrent dans une tente, et mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, et de l’or, et des vêtements ; et ils s’en allèrent et les cachèrent. Et ils retournèrent, et entrèrent dans une autre tente et en emportèrent [du butin], et ils s’en allèrent et le cachèrent.


Le peuple de Samarie a atteint le fond de sa misère. À présent, Dieu peut agir. De Sa part, Élisée, le prophète de la grâce, répond à la tentative de meurtre du roi, en annonçant la délivrance. Le salut est proclamé encore aujourd’hui. Mais combien, comme le capitaine, y répondent par de l’incrédulité et de la moquerie. — Ce sont quatre pauvres lépreux qui vont être employés pour faire connaître ce salut (comp. 1 Cor. 1, 28). Sans aucune intervention humaine, l’armée syrienne a été mise en déroute. L’Éternel seul a remporté la victoire. Il en est ainsi de la croix, où Jésus a triomphé seul de tous nos ennemis. Nous étions, comme ces misérables lépreux, des pécheurs dans une situation désespérée, voués à une mort certaine et éternelle. Mais celle-ci est maintenant annulée, pour le croyant. Il trouve à sa place : la vie, la paix, des richesses spirituelles abondantes et gratuites pour le présent, et un avenir assuré. Tels sont les fruits de la victoire de Christ à la croix. L’ennemi y a été entièrement dépouillé. Et voyez, il suffisait de se lever et d’aller, pour prendre possession de ces choses (v. 5 ; comp. Luc 15, 18). L’avez-vous fait ? Ou bien êtes-vous encore « assis dans les ténèbres… et dans l’ombre de la mort » (Matt. 4, 16) ?