Année 2, 25 juillet

2 Rois 12, 1-16

* La septième année de Jéhu, Joas commença de régner ; et il régna quarante ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Tsibia, de Beër-Shéba. Et Joas fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, tous les jours que Jehoïada, le sacrificateur, l’instruisit. Seulement les hauts lieux ne furent pas ôtés ; le peuple sacrifiait encore et faisait fumer de l’encens sur les hauts lieux. Et Joas dit aux sacrificateurs : Tout l’argent des choses saintes qui est apporté dans la maison de l’Éternel, l’argent de tout homme qui passe [par le dénombrement], l’argent des âmes selon l’estimation de chacun, tout argent qu’il monte au cœur de chacun d’apporter dans la maison de l’Éternel, que les sacrificateurs le prennent, chacun de la part [des gens] de sa connaissance, et qu’ils réparent les brèches de la maison, partout où il se trouvera des brèches.

Et il arriva, la vingt-troisième année du roi Joas, que les sacrificateurs n’avaient point réparé les brèches de la maison. Et le roi Joas appela Jehoïada, le sacrificateur, et les [autres] sacrificateurs, et il leur dit : Pourquoi n’avez-vous pas réparé les brèches de la maison ? Et maintenant, ne prenez pas d’argent de vos connaissances, mais vous le donnerez pour les brèches de la maison. Et les sacrificateurs consentirent à ne plus prendre d’argent de la part du peuple, et que seulement on réparât les brèches de la maison. Et Jehoïada, le sacrificateur, prit un coffre et fit un trou dans son couvercle, et le mit à côté de l’autel, à droite quand on entre dans la maison de l’Éternel ; et les sacrificateurs qui gardaient le seuil mettaient là tout l’argent qui était apporté à la maison de l’Éternel. Et il arrivait que, lorsqu’ils voyaient qu’il y avait beaucoup d’argent dans le coffre, le secrétaire du roi montait, et le grand sacrificateur, et ils serraient et comptaient l’argent qui était trouvé dans la maison de l’Éternel ; et ils remettaient l’argent pesé entre les mains de ceux qui faisaient l’ouvrage, qui étaient établis sur la maison de l’Éternel, et ceux-ci le livraient aux charpentiers et aux constructeurs qui travaillaient à la maison de l’Éternel, et aux maçons, et aux tailleurs de pierres, pour acheter des bois et des pierres de taille, afin de réparer les brèches de la maison de l’Éternel, et pour tout ce qui se dépensait pour la maison afin de la réparer. Toutefois on ne fit pas pour la maison de l’Éternel des écuelles d’argent, des couteaux, des bassins, des trompettes, ni aucun ustensile d’or ou ustensile d’argent, avec l’argent qu’on apportait dans la maison de l’Éternel ; mais on le donnait à ceux qui faisaient l’ouvrage, et ils l’employaient à réparer la maison de l’Éternel. Et on ne comptait pas avec les hommes entre les mains desquels on remettait l’argent pour le donner à ceux qui faisaient l’ouvrage, car ils agissaient fidèlement. L’argent des sacrifices pour le délit et l’argent des sacrifices pour le péché n’était point apporté dans la maison de l’Éternel ; il était pour les sacrificateurs.


La mort de Jehoïada marque le tournant du long règne de Joas. Le second livre des Chroniques nous relate la triste fin de sa vie. Mais ici, jusqu’au verset 16, se déroule la partie heureuse de son règne. Une seule chose paraît remplir le cœur du roi : la restauration de la maison de l’Éternel. Depuis les jours de Salomon, le temple s’était dégradé. Or Joas, élevé avec les sacrificateurs dans les chambres attenantes au sanctuaire, a gardé de sa petite enfance un intérêt profond pour cette maison. En même temps, il avait eu l’occasion d’en connaître chaque brèche ! Et vous, jeunes gens et jeunes filles élevés dans les vérités concernant l’Assemblée, celle-ci a-t-elle une place dans votre cœur ? Sans doute connaissez-vous aussi, malheureusement, quelques-unes de ses « brèches » : dissentiments, relâchement, manque de zèle, mondanité… Devenir, comme Joas, un « réparateur de brèches » (És. 58, 12), n’est-ce pas un beau et désirable service ? Un jeune peut déjà en faire l’apprentissage. Quels sont les ciments qu’il faut savoir habilement employer ? L’amour, la bienveillance, le support, la douceur, et l’inestimable « lien de la paix » (Éph. 4, 2, 3).