Année 2, 26 juillet

2 Rois 12, 17-21 ; 13, 1-9

Alors Hazaël, roi de Syrie, monta, et fit la guerre contre Gath, et la prit ; et Hazaël tourna sa face pour monter contre Jérusalem. Et Joas, roi de Juda, prit toutes les choses saintes, que Josaphat, et Joram, et Achazia, ses pères, rois de Juda, avaient consacrées, et celles qu’il avait lui-même consacrées, et tout l’or qui se trouvait dans les trésors de la maison de l’Éternel et de la maison du roi, et les envoya à Hazaël, roi de Syrie : et il se retira de devant Jérusalem.

Et le reste des actes de Joas, et tout ce qu’il fit, cela n’est-il pas écrit au livre des chroniques des rois de Juda ? Et ses serviteurs se levèrent et firent une conspiration, et frappèrent Joas dans la maison de Millo, à la descente de Silla. Et Jozacar, fils de Shimhath, et Jozabad, fils de Shomer, ses serviteurs, le frappèrent, et il mourut ; et on l’enterra avec ses pères dans la ville de David. Et Amatsia, son fils, régna à sa place.

* La vingt-troisième année de Joas, fils d’Achazia, roi de Juda, Joakhaz, fils de Jéhu, commença de régner sur Israël à Samarie ; [il régna] dix-sept ans. Et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel ; et il marcha après les péchés de Jéroboam, fils de Nebath, par lesquels il avait fait pécher Israël ; il ne s’en détourna point. Et la colère de l’Éternel s’embrasa contre Israël, et il les livra en la main de Hazaël, roi de Syrie, et en la main de Ben-Hadad, fils de Hazaël, tous ces jours-là. (Et Joakhaz implora l’Éternel, et l’Éternel l’écouta, car il vit l’oppression d’Israël, car le roi de Syrie les opprimait. Et l’Éternel donna à Israël un sauveur, et ils sortirent de dessous la main de la Syrie : et les fils d’Israël habitèrent dans leurs tentes comme auparavant. Toutefois ils ne se détournèrent point des péchés de la maison de Jéroboam, par lesquels il avait fait pécher Israël ; ils y marchèrent ; et même l’ashère resta à Samarie.) Car il n’avait laissé de peuple à Joakhaz que cinquante cavaliers et dix chars, et dix mille hommes de pied, car le roi de Syrie les avait fait périr, et les avait rendus comme la poussière de l’aire.

Et le reste des actes de Joakhaz, et tout ce qu’il fit, et sa puissance, cela n’est-il pas écrit dans le livre des chroniques des rois d’Israël ? Et Joakhaz s’endormit avec ses pères, et on l’enterra à Samarie ; et Joas, son fils, régna à sa place.


Hazaël, roi de Syrie, est monté contre Jérusalem. Mais que fait Joas, au lieu de compter sur l’Éternel ? Il agit comme autrefois Asa au déclin de son règne, quand Baësha était monté contre lui (1 Rois 15, 17, 18) : faisant l’abandon de toutes les choses saintes consacrées par ses pères et par lui-même au début de sa carrière, il les remet au roi de Syrie. Hélas, combien ont imité ce pauvre roi ! Au commencement de leur vie chrétienne, ils avaient fait pour le Seigneur de joyeux sacrifices. Ils avaient consacré, sanctifié ceci ou cela, pour le service du Seigneur. Alors est survenue l’opposition du monde. Et, n’étant pas prêts à l’affronter par la foi, ils ont mieux aimé tout jeter par-dessus bord. C’est ce que l’Ennemi désirait. Dorénavant, il les a laissés tranquilles. Oui, mais à quel prix ! — Si bien commencée, la vie du pauvre Joas finit de façon tragique. Il est assassiné par ses propres serviteurs. Amatsia règne à sa place, tandis qu’en Israël Joakhaz a remplacé Jéhu. Joakhaz est un méchant roi. Mais une parenthèse est ouverte où brille toute la grâce de Dieu (v. 4-6). Il donne un sauveur à Son peuple. De quel plus grand Sauveur ne nous a-t-Il pas fait don !