Année 2, 30 juillet

2 Rois 15, 1-22

* La vingt-septième année de Jéroboam, roi d’Israël, Azaria, fils d’Amatsia, roi de Juda, commença de régner. Il était âgé de seize ans lorsqu’il commença de régner ; et il régna cinquante-deux ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Jecolia, de Jérusalem. Et il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, selon tout ce qu’avait fait Amatsia, son père ; seulement les hauts lieux ne furent pas ôtés ; le peuple sacrifiait encore et faisait fumer de l’encens sur les hauts lieux. Et l’Éternel frappa le roi, et il fut lépreux jusqu’au jour de sa mort, et il habita dans une maison d’isolement ; et Jotham, fils du roi, fut chef de la maison [du roi], jugeant le peuple du pays.

Et le reste des actes d’Azaria, et tout ce qu’il fit, cela n’est-il pas écrit dans le livre des chroniques des rois de Juda ? Et Azaria s’endormit avec ses pères, et on l’enterra auprès de ses pères dans la ville de David ; et Jotham, son fils, régna à sa place.

* La trente-huitième année d’Azaria, roi de Juda, Zacharie, fils de Jéroboam, commença de régner sur Israël à Samarie ; [il régna] six mois. Et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, selon ce que ses pères avaient fait : il ne se détourna pas des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, par lesquels il avait fait pécher Israël. Et Shallum, fils de Jabesh, conspira contre lui, et le frappa devant le peuple, et le fit mourir ; et il régna à sa place. Et le reste des actes de Zacharie, voici, cela est écrit dans le livre des chroniques des rois d’Israël. C’est là la parole de l’Éternel qu’il avait adressée à Jéhu, disant : Tes fils seront assis sur le trône d’Israël, jusqu’à la quatrième génération. Et il en fut ainsi.

Shallum, fils de Jabesh, commença de régner la trente-neuvième année d’Ozias, roi de Juda : et il régna un mois entier à Samarie. Et Menahem, fils de Gadi, monta de Thirtsa, et entra dans Samarie, et frappa Shallum, fils de Jabesh, à Samarie, et le fit mourir, et régna à sa place. Et le reste des actes de Shallum, et la conspiration qu’il fit, voici, cela est écrit au livre des chroniques des rois d’Israël.

Alors Menahem frappa Thiphsakh, et tout ce qui y était, et son territoire, depuis Thirtsa, parce qu’on ne [lui] avait pas ouvert ; et il la frappa, et y fendit le ventre à toutes les femmes enceintes. La trente-neuvième année d’Azaria, roi de Juda, Menahem, fils de Gadi, commença de régner sur Israël ; [il régna] dix ans à Samarie. Et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel ; tous ses jours, il ne se détourna pas des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, par lesquels il avait fait pécher Israël. Pul, roi d’Assyrie, vint contre le pays ; et Menahem donna à Pul mille talents d’argent, pour que sa main fût avec lui pour affermir le royaume dans sa main. Et Menahem leva l’argent sur Israël, sur tous ceux qui avaient de la fortune, pour le donner au roi d’Assyrie : de chacun cinquante sicles d’argent. Et le roi d’Assyrie s’en retourna, et ne resta pas là dans le pays. Et le reste des actes de Menahem, et tout ce qu’il fit, cela n’est-il pas écrit dans le livre des chroniques des rois d’Israël ? Et Menahem s’endormit avec ses pères, et Pekakhia, son fils, régna à sa place.


Azaria ou Ozias, sur lequel 2 Chroniques 26 nous donnera beaucoup plus de détails, finit tristement, après cinquante-deux ans de règne, une carrière bien commencée. Déjà, il en avait été ainsi de son père et de son grand-père. Rappelons-nous que ce n’est pas un bon début dans la vie chrétienne qui nous garantit une marche heureuse par la suite et jusqu’à la fin. Ne nous appuyons jamais sur notre fidélité passée ou présente, mais sur le Seigneur, seul capable de nous garder sans que nous bronchions (Jude 24). — Pendant cette longue vie d’Azaria, Zacharie, quatrième et dernier descendant de Jéhu, puis Shallum, Menahem, Pekakhia et Pékakh, occupent tour à tour le trône d’Israël. « Il fit ce qui est mauvais… il ne se détourna pas », est le triste refrain qui résume ces règnes successifs. Peu importe ce que l’histoire du monde en a retenu, ce qui compte, comme pour toute vie d’homme, y compris la mienne et la vôtre, c’est l’appréciation divine. — « Ils ont fait des rois, mais non de par moi » (Os. 8, 4). Il est solennel de voir, dans cette période finale de l’histoire du royaume d’Israël, comment l’Éternel, lassé par tant d’infidélités, abandonne Son peuple à lui-même (Os. 4, 17).