Année 2, 31 juillet

2 Rois 15, 23-38

La cinquantième année d’Azaria, roi de Juda, Pekakhia, fils de Menahem, commença de régner sur Israël à Samarie ; [il régna] deux ans. Et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel ; il ne se détourna pas des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, par lesquels il avait fait pécher Israël. Et Pékakh, fils de Remalia, son capitaine, conspira contre lui, et le frappa à Samarie dans la forteresse de la maison du roi, ainsi qu’Argob et Arié ; et [il avait] avec lui cinquante hommes des fils des Galaadites : et il le mit à mort, et régna à sa place. Et le reste des actes de Pekakhia, et tout ce qu’il fit, voici, cela est écrit dans le livre des chroniques des rois d’Israël.

La cinquante-deuxième année d’Azaria, roi de Juda, Pékakh, fils de Remalia, commença de régner sur Israël à Samarie ; [il régna] vingt ans. Et il fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel : il ne se détourna pas des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, par lesquels il avait fait pécher Israël. Aux jours de Pékakh, roi d’Israël, Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, vint, et prit Ijon, et Abel-Beth-Maaca, et Janoakh, et Kédesh, et Hatsor, et Galaad, et la Galilée, tout le pays de Nephthali, et en transporta [les habitants] en Assyrie. Et Osée, fils d’Éla, fit une conspiration contre Pékakh, fils de Remalia, et le frappa, et le mit à mort ; et il régna à sa place, la vingtième année de Jotham, fils d’Ozias. Et le reste des actes de Pékakh, et tout ce qu’il fit, voici, cela est écrit dans le livre des chroniques des rois d’Israël.

*  La seconde année de Pékakh, fils de Remalia, roi d’Israël, Jotham, fils d’Ozias, roi de Juda, commença de régner. Il était âgé de vingt-cinq ans lorsqu’il commença de régner ; et il régna seize ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Jerusha, fille de Tsadok. Et il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, il fit selon tout ce qu’avait fait Ozias, son père ; seulement les hauts lieux ne furent pas ôtés ; le peuple sacrifiait encore et faisait fumer de l’encens sur les hauts lieux. Ce fut lui qui bâtit la porte supérieure de la maison de l’Éternel. Et le reste des actes de Jotham, et tout ce qu’il fit, cela n’est-il pas écrit dans le livre des chroniques des rois de Juda ? En ces jours-là, l’Éternel commença d’envoyer contre Juda Retsin, roi de Syrie, et Pékakh, fils de Remalia. Et Jotham s’endormit avec ses pères, et fut enterré avec ses pères dans la ville de David, son père ; et Achaz, son fils, régna à sa place.


Tous les avertissements de Dieu, y compris Son silence, ont été vains, pour réveiller la conscience de Son peuple. L’heure sonne enfin où la dernière mesure de discipline doit être prise envers lui. Il s’agit de sa dispersion au milieu des nations. C’était l’extrême châtiment, envisagé dès le début de l’histoire d’Israël (Lév. 26, 33 ; Deut. 28, 64), retardé pendant des siècles de divine patience. On peut penser combien cette décision a coûté au cœur de Dieu. Il avait fait sortir ce peuple d’Égypte ; Il l’avait rassemblé, mis à part, introduit dans un bon pays. Et voici qu’il Lui faut maintenant renverser Son propre travail, et replacer ce pauvre peuple sous le joug d’où il avait été tiré (Jér. 45, 4). Mais, dernière ressource de la grâce : la « transportation » ne reçoit qu’un commencement d’exécution. Il y a encore place pour la repentance. — Remarquons-le : parmi les premières victimes figurent les habitants de Galaad. Le chapitre 32 des Nombres racontait le choix désastreux des deux tribus et demie, qui s’étaient établies en deçà du Jourdain à cause de leurs biens matériels. Leurs descendants en subissent les tragiques conséquences. — En Juda règnent successivement le fidèle Jotham, puis son fils Achaz, qui est au contraire un des rois les plus exécrables.