Année 2, 13 août

2 Rois 22, 8-20

Et Hilkija, le grand sacrificateur, dit à Shaphan, le scribe : J’ai trouvé le livre de la loi dans la maison de l’Éternel. Et Hilkija donna le livre à Shaphan, et il le lut. Et Shaphan, le scribe, vint vers le roi, et rendit compte au roi, et dit : Tes serviteurs ont versé l’argent qui s’est trouvé dans la maison, et l’ont remis entre les mains de ceux qui font l’ouvrage, qui sont préposés [sur le travail] dans la maison de l’Éternel. Et Shaphan, le scribe, raconta au roi, disant : Hilkija, le sacrificateur, m’a donné un livre. Et Shaphan le lut devant le roi. Et il arriva que, quand le roi entendit les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements. Et le roi commanda à Hilkija, le sacrificateur, et à Akhikam, fils de Shaphan, et à Acbor, fils de Michée, et à Shaphan, le scribe, et à Asçaïa, serviteur du roi, disant : Allez, consultez l’Éternel pour moi, et pour le peuple, et pour tout Juda, touchant les paroles de ce livre qui a été trouvé ; car grande est la fureur de l’Éternel, qui s’est allumée contre nous, parce que nos pères n’ont pas écouté les paroles de ce livre, pour faire selon tout ce qui y est écrit pour nous. Et Hilkija, le sacrificateur, et Akhikam, et Acbor, et Shaphan, et Asçaïa, allèrent vers Hulda, la prophétesse, femme de Shallum, fils de Thikva, fils de Harkhas, qui avait la garde des vêtements ; et elle habitait à Jérusalem dans le second quartier de la ville ; et ils lui parlèrent.

Et elle leur dit : Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Dites à l’homme qui vous a envoyés vers moi : Ainsi dit l’Éternel : Voici, je fais venir du mal sur ce lieu et sur ses habitants, toutes les paroles du livre qu’a lu le roi de Juda. Parce qu’ils m’ont abandonné et qu’ils ont brûlé de l’encens à d’autres dieux, pour me provoquer à colère par toute l’œuvre de leurs mains, ma fureur s’est allumée contre ce lieu, et elle ne s’éteindra point. Et au roi de Juda, qui vous a envoyés pour consulter l’Éternel, vous lui direz ainsi : Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, quant aux paroles que tu as entendues : Parce que ton cœur a été sensible, et que tu t’es humilié devant l’Éternel quand tu as entendu ce que j’ai prononcé contre ce lieu et contre ses habitants, [savoir] qu’ils seraient [livrés] à la destruction et à la malédiction, et parce que tu as déchiré tes vêtements et que tu as pleuré devant moi, moi aussi j’ai entendu, dit l’Éternel. C’est pourquoi, voici, je vais te recueillir auprès de tes pères, et tu seras recueilli en paix dans tes sépulcres, et tes yeux ne verront pas tout le mal que je fais venir sur ce lieu. Et ils rapportèrent au roi [cette] parole.


Les travaux entrepris par Josias dans la maison de l’Éternel, ont amené la découverte du livre de la loi. Il avait été perdu, oublié même des sacrificateurs, qui pourtant avaient charge de le garder (Deut. 31, 9, 26). Au cours de l’histoire de l’Église, le grand réveil de la Réformation a remis en honneur les Saintes Écritures. Après les siècles d’obscurité du Moyen-Âge, le livre de Dieu a été tiré de l’ombre, traduit dans les langues populaires, imprimé et répandu dans tous les milieux. N’oublions pas ce sujet de reconnaissance. La lecture de la Bible a alors ouvert les yeux de beaucoup sur l’état de ruine de la chrétienté. Mais, en même temps, la divine lumière de l’évangile est venue éclairer les âmes ignorantes. Car cette Parole de vie ne nous montre pas seulement, comme le livre de la loi à Josias, ce que Dieu attendait de l’homme, et comment ce dernier y a entièrement manqué (Ancien Testament). Elle nous apprend aussi maintenant ce qu’Il s’est proposé en Christ, le nouvel homme, et que Celui-ci a entièrement accompli (c’est tout le Nouveau Testament). Si la Bible est un livre qui nous place devant toute notre responsabilité, elle nous apporte aussi le message de la grâce de Dieu pour de pauvres pécheurs perdus.