Année 2, 15 août

2 Rois 23, 12-23

Et le roi démolit les autels qui étaient sur le toit de la chambre haute d’Achaz, que les rois de Juda avaient faits, et les autels que Manassé avait faits dans les deux parvis de la maison de l’Éternel ; et il les brisa, [les ôtant] de là, et en jeta la poussière dans la vallée du Cédron. Et le roi souilla les hauts lieux qui étaient en face de Jérusalem, à la droite de la montagne de corruption, que Salomon, roi d’Israël, avait bâtis pour Ashtoreth, l’abomination des Sidoniens, et pour Kemosh, l’abomination de Moab, et pour Milcom, l’abomination des fils d’Ammon ; et il brisa les statues, et coupa les ashères, et remplit d’ossements d’hommes les lieux où ils étaient.

Et l’autel qui était à Béthel, le haut lieu qu’avait fait Jéroboam, fils de Nebath, qui fit pécher Israël, cet autel-là aussi et le haut lieu, il les démolit ; et il brûla le haut lieu, le réduisit en poussière, et brûla l’ashère. Et Josias se tourna et vit les sépulcres qui étaient là dans la montagne ; et il envoya prendre les ossements des sépulcres, et il les brûla sur l’autel et le souilla, selon la parole de l’Éternel qu’avait proclamée l’homme de Dieu qui proclama ces choses. Et [le roi] dit : Quel est ce monument que je vois ? Et les hommes de la ville lui dirent : C’est le sépulcre de l’homme de Dieu qui vint de Juda, et qui proclama ces choses que tu as faites sur l’autel de Béthel. Et il dit : Laissez-le reposer ; que personne ne remue ses os ! Et ils préservèrent ses os ainsi que les os du prophète qui était venu de Samarie.

Et Josias ôta aussi toutes les maisons des hauts lieux que les rois d’Israël avaient faites dans les villes de Samarie pour provoquer à colère [l’Éternel] ; et il leur fit selon tout ce qu’il avait fait à Béthel. Et il sacrifia sur les autels tous les sacrificateurs des hauts lieux qui étaient là, et y brûla des ossements d’hommes ; et il retourna à Jérusalem.

Et le roi commanda à tout le peuple, disant : Célébrez la Pâque à l’Éternel, votre Dieu, comme il est écrit dans ce livre de l’alliance. Car aucune [Pâque] n’avait été célébrée comme cette Pâque, depuis les jours des juges qui ont jugé Israël, et durant tous les jours des rois d’Israël et des rois de Juda ; mais la dix-huitième année du roi Josias, cette Pâque fut célébrée à l’Éternel dans Jérusalem.


Josias poursuit son courageux travail de purification. Et voici qu’au milieu des sépulcres des sacrificateurs d’idoles, il remarque un autre tombeau. C’est celui de l’homme de Dieu qui avait annoncé les événements qui maintenant s’accomplissent. Des ossements reposaient ainsi les uns près des autres, dont le sort éternel était différent. Le Seigneur, à Sa venue, distinguera et ressuscitera, du milieu des morts, les corps des croyants « endormis » (1 Thess. 4, 13…). Les autres seront laissés pour la résurrection du jugement. — Josias a compris qu’avant de célébrer dignement la Pâque à l’Éternel, toute souillure devait être préalablement ôtée du pays. Le culte du Dieu saint ne peut s’accorder avec ce qui rappelle celui des idoles (2 Cor. 6, 16, 17). S’il veut pouvoir prononcer dignement le nom du Seigneur, le croyant est invité à se retirer de l’iniquité, à se purifier des vases à déshonneur (2 Tim. 2, 19). Être séparé, se retirer, se purifier, autant de devoirs pénibles, et qui nous feront sans doute accuser d’orgueil et d’étroitesse. Mais c’est ce que Dieu nous demande, avant tout service pour Lui. Voyez quelle en a été la conséquence bénie, pour Josias et le peuple : « Aucune Pâque n’avait été célébrée comme cette Pâque, depuis les jours des juges ».