Année 2, 24 août

1 Chroniques 5, 1-26

* Et les fils de Ruben, premier-né d’Israël (car il était le premier-né, mais, parce qu’il avait profané le lit de son père, son droit de premier-né fut donné aux fils de Joseph, fils d’Israël, mais [Joseph] n’a pas la primogéniture dans le registre généalogique ; car Juda eut la prééminence au milieu de ses frères, et le prince [sort] de lui ; mais le droit de premier-né fut à Joseph) ; — les fils de Ruben, premier-né d’Israël : Hénoc et Pallu, Hetsron et Carmi. — Les fils de Joël : Shemahia, son fils ; Gog, son fils ; Shimhi, son fils ; Michée, son fils ; Reaïa, son fils ; Baal, son fils ; Beéra, son fils, que Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, emmena captif : lui était le prince des Rubénites. Et ses frères, selon leurs familles dans le registre généalogique de leurs générations : le chef Jehiel, et Zacharie, et Béla, fils d’Azaz, fils de Shéma, fils de Joël ; lui habitait à Aroër, et jusqu’à Nebo et Baal-Méon ; et il habita au levant jusqu’à l’entrée du désert, du côté du fleuve Euphrate, car leurs troupeaux s’étaient multipliés dans le pays de Galaad. Et, aux jours de Saül, ils firent la guerre contre les Hagaréniens, et ceux-ci tombèrent par leur main ; et ils habitèrent dans leurs tentes, dans tout le [pays] à l’orient de Galaad.

* Et les fils de Gad habitèrent à côté d’eux dans le pays de Basan, jusqu’à Salca : Joël, le chef, et Shapham, le second ; et Jahnaï et Shaphath, en Basan. Et leurs frères, selon leurs maisons de pères : Micaël, et Meshullam, et Shéba, et Joraï, et Jahcan, et Zia, et Éber, sept. — Ceux-ci furent les fils d’Abikhaïl, fils de Huri, fils de Jaroakh, fils de Galaad, fils de Micaël, fils de Jeshishaï, fils de Jakhdo, fils de Buz : Akhi, fils d’Abdiel, fils de Guni, chef de leur maison de pères. Et ils habitèrent en Galaad, en Basan, et dans les villages de leur ressort, et dans tous les pâturages de Saron jusqu’à leurs issues. — Ils furent tous enregistrés dans les généalogies, aux jours de Jotham, roi de Juda, et aux jours de Jéroboam, roi d’Israël.

Les fils de Ruben, et les Gadites, et la demi-tribu de Manassé, d’entre les vaillants, des hommes portant l’écu et l’épée, tirant de l’arc, et instruits pour la guerre : quarante-quatre mille sept cent soixante, en état d’aller à l’armée. Ils firent la guerre contre les Hagaréniens, contre Jetur, et Naphish, et Nodab ; et ils furent aidés contre eux, et les Hagaréniens et tous ceux qui étaient avec eux furent livrés en leur main ; car ils crièrent à Dieu dans la bataille, et il se rendit à leurs prières, car ils avaient mis leur confiance en lui. Et ils prirent leurs troupeaux, cinquante mille chameaux, et deux cent cinquante mille moutons, et deux mille ânes, et en hommes, cent mille, car il en tomba morts un grand nombre, parce que la bataille venait de Dieu : et ils habitèrent à leur place jusqu’à la transportation.

* Et les fils de la demi-tribu de Manassé habitèrent dans le pays, depuis Basan jusqu’à Baal-Hermon, et à Senir, et à la montagne de l’Hermon : ils étaient nombreux. Et ce sont ici les chefs de leurs maisons de pères : Épher, et Jishi, et Éliel, et Azriel, et Jérémie, et Hodavia, et Jakhdiel, forts et vaillants hommes, gens de renom, chefs de leurs maisons de pères. Mais ils péchèrent contre le Dieu de leurs pères, et se prostituèrent après les dieux des peuples du pays, que Dieu avait détruits devant eux. Et le Dieu d’Israël réveilla l’esprit de Pul, roi d’Assyrie, et l’esprit de Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, et il transporta les Rubénites, et les Gadites, et la demi-tribu de Manassé, et les emmena à Khalakh, et à Khabor, et à Hara, et au fleuve de Gozan, [où ils sont] jusqu’à ce jour.


Il est question, dans ce chapitre 5, des fils de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé. Plus soucieuses de leur bien-être que de la possession du pays de la promesse, ces tribus s’étaient établies en deçà du Jourdain. Leur manque de foi, de persévérance, leur matérialisme, sont ailleurs mis en évidence. Mais ici (à part le v. 25, nécessaire pour comprendre le récit), combien il est touchant de voir de nouveau la Parole relever seulement tout le bien qu’il est possible d’en dire. Leur courage et leur confiance sont particulièrement soulignés. — Le cœur de Dieu est toujours le même. De Ses faibles disciples, qui allaient L’abandonner quelques instants plus tard, le Seigneur Jésus pouvait dire à Son Père : « Ils ont gardé ta parole… ils ont cru que toi tu m’as envoyé » (Jean 17, 6-8). Tel est l’amour de notre cher Sauveur ! Là où nous ne savons voir que ruine et misère, Lui découvre quelque chose qui Lui est agréable. Ah ! avant de formuler un jugement, avant de faire une critique, souvenons-nous de la manière dont le Seigneur parle des siens en leur absence. Et imitons ce parfait modèle !