Année 2, 2 septembre

1 Chroniques 14, 1-17

Et Hiram, roi de Tyr, envoya des messagers à David, et des bois de cèdre, et des maçons, et des charpentiers, pour lui bâtir une maison. Et David connut que l’Éternel l’avait établi roi sur Israël, car son royaume était haut élevé à cause de son peuple Israël. Et David prit encore des femmes à Jérusalem, et David engendra encore des fils et des filles. Et ce sont ici les noms des enfants qu’il eut à Jérusalem : Shammua, et Shobab, Nathan, et Salomon, et Jibkhar, et Élishua, et Elpéleth, et Nogah, et Népheg, et Japhia, et Élishama, et Beéliada, et Éliphéleth.

Et les Philistins apprirent que David avait été oint pour roi sur tout Israël, et tous les Philistins montèrent pour chercher David ; et David l’apprit, et sortit au-devant d’eux. Et les Philistins vinrent et se répandirent dans la vallée des Rephaïm. Et David interrogea Dieu, disant : Monterai-je contre les Philistins, et les livreras-tu en ma main ? Et l’Éternel lui dit : Monte, et je les livrerai en ta main. Et ils montèrent à Baal-Peratsim, et là David les frappa ; et David dit : Dieu a fait une brèche au milieu de mes ennemis par ma main, comme une brèche faite par les eaux ; c’est pourquoi on appela le nom de ce lieu Baal-Peratsim. Et ils laissèrent là leurs dieux, et David commanda qu’on les brûlât au feu.

Et les Philistins se répandirent encore de nouveau dans la vallée. Et David interrogea encore Dieu ; et Dieu lui dit : Tu ne monteras pas après eux ; tourne autour d’eux, et tu viendras contre eux vis-à-vis des mûriers ; et aussitôt que tu entendras sur le sommet des mûriers un bruit de gens qui marchent, alors tu sortiras pour la bataille, car Dieu sera sorti devant toi pour frapper l’armée des Philistins. Et David fit comme Dieu lui avait commandé ; et ils frappèrent l’armée des Philistins depuis Gabaon jusque vers Guézer.

Et le nom de David se répandit dans tous les pays ; et l’Éternel mit la frayeur [de David] sur toutes les nations.


La gloire et la prospérité de David ont leur retentissement auprès de ses voisins. Les uns, comme Hiram et son peuple, recherchent la faveur et l’amitié du roi d’Israël ; d’autres, tels les Philistins, n’ont pas désarmé. Remarquons qu’en accord avec le caractère des « Chroniques », il n’y est pas question de la coupable collaboration de David avec Akish (1 Sam. 27 à 29), sauf la discrète allusion de 1 Chroniques 12, 19. — Le vainqueur de Goliath monte donc à deux reprises contre les Philistins, non sans avoir d’abord chaque fois interrogé Dieu. Insistons de nouveau sur cette attitude d’humilité. David n’a pas confiance dans ses capacités de chef, il ne se fie pas à son expérience militaire, pour décider de la tactique qu’il convient d’adopter. Lorsque l’Ennemi « monte pour nous chercher », notre premier réflexe est-il d’interroger Dieu sur la manière dont nous pourrons le vaincre ? N’ayons pas confiance en notre propre sagesse et, avant d’affronter l’adversaire, comme aussi avant de prendre n’importe quelle décision, demandons au Seigneur Jésus Ses directions et Son secours. La plupart de nos défaites devant notre grand Ennemi n’ont pas d’autre explication que celle-ci : nous avions oublié de rechercher la pensée du Seigneur.