Année 2, 21 septembre

1 Chroniques 29, 21-30

Et, le lendemain de ce jour, ils sacrifièrent des sacrifices à l’Éternel, et offrirent des holocaustes à l’Éternel : mille taureaux, mille béliers, mille agneaux, et leurs libations ; et des sacrifices en abondance pour tout Israël. Et ils mangèrent et burent devant l’Éternel ce jour-là, avec une grande joie ; et pour la seconde fois ils établirent roi Salomon, fils de David, et l’oignirent pour l’Éternel comme prince, et Tsadok comme sacrificateur.

Et Salomon s’assit sur le trône de l’Éternel, comme roi à la place de David, son père, et il prospéra ; et tout Israël lui obéit. Et tous les chefs et les hommes forts, et aussi tous les fils du roi David, se soumirent au roi Salomon. Et l’Éternel agrandit Salomon à un très haut degré aux yeux de tout Israël, et lui donna une majesté royale telle qu’aucun roi avant lui n’en avait eu en Israël.

* Et David, fils d’Isaï, régna sur tout Israël. Et les jours qu’il régna sur Israël furent quarante ans : à Hébron, il régna sept ans ; et, à Jérusalem, il régna trente-trois [ans]. Et il mourut en bonne vieillesse, rassasié de jours, de richesses, et de gloire ; et Salomon, son fils, régna à sa place. Et les actes du roi David, les premiers et les derniers, voici, ils sont écrits dans le livre de Samuel, le voyant, et dans le livre de Nathan, le prophète, et dans le livre de Gad, le voyant, avec tout son règne et sa puissance, et les temps qui passèrent sur lui, et sur Israël, et sur tous les royaumes des pays.


C’est un grand jour de fête, et une date marquante dans l’histoire d’Israël ! Des sacrifices sont offerts ; le peuple mange, boit et se réjouit dans la présence de Dieu. Alors, pour la seconde fois, Salomon est établi roi, et oint pour l’Éternel. Il s’assied sur « le trône de l’Éternel ». La majesté et la domination conférées au fils de David préfigurent cette période de mille ans, où Christ règnera pour Dieu sur toute la terre. — La mort de David « en bonne vieillesse, rassasié de jours, de richesses, et de gloire » (v. 28), vient clore ce premier livre des Chroniques, auquel nous donnerions volontiers pour titre une expression d’Ésaïe 55, 3 : « les grâces assurées de David ». La citation qu’en fait Paul (Act. 13, 34) montre qu’il s’agit en particulier de la résurrection, que cet homme de foi attend désormais avec la multitude des saints endormis. Mais n’a-t-il pas, toute sa vie, été un objet de grâces, assurées par Dieu Lui-même ? Chers amis, nous aussi, pour le présent et pour l’avenir, nous jouissons de grâces assurées en Christ. « Car de sa plénitude nous tous (pas seulement David) nous avons reçu, et grâce sur grâce » (Jean 1, 16).