Année 2, 20 septembre

1 Chroniques 29, 10-20

Et David bénit l’Éternel aux yeux de toute la congrégation, et David dit : Béni sois-tu, Éternel, Dieu d’Israël notre père, de tout temps et à toujours ! À toi, Éternel, est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté ; car tout, dans les cieux et sur la terre, [est à toi]. À toi, Éternel, est le royaume et l’élévation, comme Chef sur toutes choses ; et les richesses et la gloire viennent de toi, et tu domines sur toutes choses ; et la puissance et la force sont en ta main, et il est en ta main d’agrandir et d’affermir toutes choses. Et maintenant, ô notre Dieu, nous te célébrons, et nous louons ton nom glorieux. Et qui suis-je, et qui est mon peuple, que nous ayons le pouvoir d’offrir ainsi volontairement ? car tout vient de toi ; et ce qui vient de ta main, nous te le donnons. Car nous sommes étrangers devant toi, et des hôtes, comme tous nos pères ; nos jours sont comme l’ombre, sur la terre, et il n’y a pas d’espérance [de demeurer ici-bas]. Éternel, notre Dieu, toute cette abondance que nous avons préparée afin de te bâtir une maison pour ton saint nom, est de ta main, et tout est à toi. Et je sais, ô mon Dieu, que tu sondes le cœur, et que tu prends plaisir à la droiture : moi, dans la droiture de mon cœur, j’ai offert volontairement toutes ces choses ; et maintenant, j’ai vu avec joie que ton peuple qui se trouve ici t’a offert volontairement. Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac, et d’Israël, nos pères, garde ceci à toujours dans l’imagination des pensées du cœur de ton peuple, et dirige leurs cœurs vers toi. Et donne à mon fils Salomon un cœur parfait, pour garder tes commandements, tes témoignages et tes statuts, et pour tout faire, et pour bâtir le palais que j’ai préparé.

Et David dit à toute la congrégation : Bénissez l’Éternel, votre Dieu. Et toute la congrégation bénit l’Éternel, le Dieu de leurs pères ; et ils s’inclinèrent, et se prosternèrent devant l’Éternel et devant le roi.


Après s’être adressé au peuple, David se tourne vers l’Éternel. Va-t-il faire valoir tout ce que lui et les chefs ont donné ? Au contraire ! Il rend gloire au Dieu à qui tout appartient, et s’humilie devant Lui. Ces deux sentiments vont toujours ensemble. — « Ce qui vient de ta main, nous te le donnons » — déclare le roi. Le Seigneur nous confie des biens, pour nous donner la joie de Lui en offrir quelque chose. Lui-même n’a besoin de rien (Ps. 50, 10-12). Mais ce qui est apporté volontairement, avec joie, a du prix pour Son cœur. Donner par contrainte ou dans un esprit légal n’exerce ni l’amour ni la foi. C’est de cette manière que les pharisiens payaient les dîmes (Matt. 23, 23). Au contraire, les Macédoniens, dont parle Paul, avaient agi « spontanément », abondant « dans la richesse de leur libéralité » (2 Cor. 8, 1-3). — N’est-elle pas magnifique, la louange de David (v. 10-13) ? Il vaut la peine de la lire à haute voix, en pensant à qui nous nous adressons. « À toi… la grandeur, la force et la gloire et la splendeur et la majesté ; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi. À toi… est le royaume et l’élévation comme Chef sur toutes choses… ». Sur toutes choses, y compris le cœur de ceux qui Lui appartiennent !