Année 2, 29 septembre

2 Chroniques 6, 12-21, 40-42

Et il se tint devant l’autel de l’Éternel, en face de toute la congrégation d’Israël, et étendit ses mains ; car Salomon avait fait une estrade d’airain, longue de cinq coudées, large de cinq coudées, et haute de trois coudées, et l’avait mise au milieu de la cour ; et il s’y tint, et fléchit les genoux en face de toute la congrégation d’Israël, et étendit ses mains vers les cieux, et dit : Éternel, Dieu d’Israël ! il n’y a point de Dieu comme toi, dans les cieux et sur la terre, qui gardes l’alliance et la bonté envers tes serviteurs qui marchent devant toi de tout leur cœur, toi qui as gardé envers ton serviteur David, mon père, ce que tu lui as dit : tu as parlé de ta bouche, et de ta main tu as accompli [ta parole], comme [il paraît] aujourd’hui. Et maintenant, Éternel, Dieu d’Israël, garde envers ton serviteur David, mon père, ce que tu lui as dit, disant : Tu ne manqueras pas, devant ma face, d’un homme assis sur le trône d’Israël ; si seulement tes fils prennent garde à leur voie, pour marcher dans ma loi, comme tu as marché devant moi. Et maintenant, Éternel, Dieu d’Israël, que ta parole, que tu as dite à ton serviteur David, soit ferme. Mais Dieu habitera-t-il vraiment avec l’homme sur la terre ? Voici, les cieux, et les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! Cependant, Éternel, mon Dieu, aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour écouter le cri et la prière que ton serviteur t’adresse, pour que tes yeux soient ouverts jour et nuit sur cette maison, sur le lieu où tu as dit que tu mettrais ton nom, pour écouter la prière que ton serviteur t’adressera [en se tournant] vers ce lieu-ci. Et écoute les supplications de ton serviteur et de ton peuple Israël, qu’ils t’adresseront [en se tournant] vers ce lieu-ci : toi, écoute des cieux, du lieu de ton habitation ; écoute et pardonne !

Maintenant, mon Dieu, que tes yeux, je te prie, soient ouverts, et que tes oreilles soient attentives à la prière [qu’on te fera] de ce lieu-ci. Et maintenant, Éternel Dieu ! lève-toi pour [entrer dans] ton repos, toi et l’arche de ta force ! Que tes sacrificateurs, Éternel Dieu, soient revêtus de salut, et que tes saints se réjouissent en [ta] bonté ! Éternel Dieu, ne repousse pas la face de ton oint ; souviens-toi de [tes] grâces, envers David, ton serviteur.


On a remarqué que l’estrade d’airain, du haut de laquelle le roi s’adresse à l’Éternel, a exactement les dimensions de l’autel d’airain du désert (v. 13 ; Exo. 27, 1). Détail qui a une belle et importante signification : c’est sur la base de Son sacrifice accompli, et accepté par Dieu, que Christ exerce, en faveur des siens, Ses offices de sacrificateur et d’avocat auprès du Père. De sorte que, « si nous confessons nos péchés », Dieu est « fidèle et juste » pour nous les pardonner. Fidèle et juste, parce que Jésus les ayant expiés sur la croix (dont l’autel nous parle), Dieu ne peut nous en demander compte une seconde fois. — Remarquez qu’il n’est pas dit : Si nous demandons pardon ; car le pardon est déjà acquis à l’enfant de Dieu ; mais : « Si nous confessons ». Et le même passage continue en nous assurant : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; et lui est la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 1, 9 et 2, 1, 2). — Après les versets 22-39, peu différents de 1 Rois 8, 31-53, Salomon termine sa prière en se servant des paroles du psaume 132, 8-10. — « Écoute des cieux… écoute dans les cieux » ! Les chrétiens, instruits de la volonté d’amour du Seigneur, peuvent dire par expérience : « Nous savons qu’il nous écoute » (1 Jean 5, 15).