Année 2, 30 septembre

2 Chroniques 7, 1-10

Et quand Salomon eut achevé de prier, le feu descendit des cieux et consuma l’holocauste et les sacrifices, et la gloire de l’Éternel remplit la maison. Et les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l’Éternel, car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel. Et tous les fils d’Israël, voyant descendre le feu, et la gloire de l’Éternel sur la maison, s’inclinèrent le visage en terre sur le pavement, et se prosternèrent, et célébrèrent l’Éternel : Car il est bon, car sa bonté [demeure] à toujours !

Et le roi et tout le peuple sacrifièrent des sacrifices devant l’Éternel. Et le roi Salomon sacrifia un sacrifice de vingt-deux mille bœufs et de cent vingt mille moutons. Et le roi et tout le peuple firent la dédicace de la maison de Dieu. Et les sacrificateurs se tinrent à leurs charges, et les lévites avec les instruments de musique de l’Éternel, que le roi David avait faits pour célébrer l’Éternel, parce que sa bonté [demeure] à toujours, — quand David louait par leur moyen. Et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes vis-à-vis d’eux, et tout Israël se tenait là. Et Salomon sanctifia le milieu du parvis qui était devant la maison de l’Éternel ; car il offrit là les holocaustes et la graisse des sacrifices de prospérités, parce que l’autel d’airain que Salomon avait fait ne pouvait recevoir l’holocauste, et l’offrande de gâteau, et les graisses.

Et Salomon célébra la fête en ce temps-là, pendant sept jours, et tout Israël avec lui, depuis l’entrée de Hamath jusqu’au torrent d’Égypte, une très grande congrégation. Et au huitième jour ils célébrèrent une fête solennelle ; car ils firent la dédicace de l’autel pendant sept jours, et la fête pendant sept jours. Et le vingt-troisième jour du septième mois, il renvoya le peuple à ses tentes, joyeux et le cœur heureux à cause du bien que l’Éternel avait fait à David, et à Salomon, et à Israël, son peuple.


En réponse à la prière du roi, le feu descend sur l’holocauste. Et, pour la seconde fois (voir chap. 5, 14), la gloire de l’Éternel remplit la maison. Dès lors, et jusqu’au temps d’Ézéchiel (Éz. 10, 18 ; 11, 23), elle y fera sa demeure. — La crainte qu’inspire cette gloire empêche les sacrificateurs de pénétrer dans la maison (chap. 5, 14 ; 7, 2). Pensons, par contraste, à notre part éternelle. Le Seigneur veut avoir les siens auprès de Lui dans la gloire. Déjà, sur la sainte montagne, Il est présenté aux disciples, Moïse et Élie étant avec Lui dans l’éblouissante nuée, appelée « la gloire magnifique » (Matt. 17, 5 ; 2 Pier. 1, 17). — Tout le peuple se prosterne et entonne le cantique, qui sera celui du règne de mille ans : « Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa bonté demeure à toujours » (v. 3 ; Ps. 136). Après quoi, des sacrifices sont offerts en immense quantité : vingt-deux mille bœufs et cent vingt mille moutons. Ici aussi, quel contraste avec la « seule offrande » par laquelle nous avons été sanctifiés et rendus parfaits : celle du « corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » (Héb. 10, 10, 14). — Puis, pour le peuple du grand roi, c’est la joie sans mélange de la fête des Tabernacles.