Année 2, 3 octobre

2 Chroniques 9, 1-12

* Et la reine de Sheba entendit parler de la renommée de Salomon, et elle vint à Jérusalem, pour éprouver Salomon par des énigmes, avec un fort grand train, et des chameaux qui portaient des aromates et de l’or en grande quantité, et des pierres précieuses ; et elle vint vers Salomon et parla avec lui de tout ce qu’elle avait sur son cœur. Et Salomon lui expliqua toutes les choses dont elle parlait ; et il n’y eut pas une chose cachée pour Salomon, [pas une chose] qu’il ne lui expliquât.

Et la reine de Sheba vit la sagesse de Salomon, et la maison qu’il avait bâtie, et les mets de sa table, et la tenue de ses serviteurs, et l’ordre de service de ses officiers, et leurs vêtements, et ses échansons, et leurs vêtements, et la rampe par laquelle il montait dans la maison de l’Éternel, et il n’y eut plus d’esprit en elle ; et elle dit au roi : Ce que j’ai entendu dire dans mon pays sur tout ton état et sur ta sagesse était la vérité ; mais je n’ai pas cru leurs paroles, jusqu’à ce que je sois venue et que mes yeux aient vu ; et voici, on ne m’avait pas rapporté la moitié de la grandeur de ta sagesse : tu surpasses la rumeur que j’en ai entendue. Heureux tes gens, et heureux ceux-ci, tes serviteurs, qui se tiennent continuellement devant toi, et qui entendent ta sagesse ! Béni soit l’Éternel, ton Dieu, qui a pris plaisir en toi, pour te placer sur son trône comme roi pour l’Éternel, ton Dieu ! Parce que ton Dieu a aimé Israël pour l’établir à toujours, il t’a fait roi sur eux pour faire droit et justice.

Et elle donna au roi cent vingt talents d’or, et des aromates en très grande quantité, et des pierres précieuses ; et il n’y a pas eu d’aromates pareils à ceux que la reine de Sheba donna au roi Salomon. (Et les serviteurs de Hiram aussi, et les serviteurs de Salomon, qui apportèrent de l’or d’Ophir, apportèrent du bois d’algummim et des pierres précieuses. Et, avec le bois d’algummim, le roi fit des escaliers pour la maison de l’Éternel et pour la maison du roi, et des harpes et des luths pour les chanteurs : et on n’en avait pas vu de semblable auparavant dans le pays de Juda.) Et le roi Salomon donna à la reine de Sheba tout son désir, [tout ce] qu’elle demanda, outre ce qu’elle avait apporté au roi. Et elle s’en retourna, et s’en alla dans son pays, elle et ses serviteurs.


À côté de son caractère prophétique, la visite de la reine de Sheba illustre le chemin du pécheur qui vient au Sauveur. C’est l’occasion d’une parole pour celui de nos lecteurs qui n’aurait pas encore fait ce pas de la foi vers le Seigneur Jésus : Sachez que rien de ce qui vous a été rapporté à Son sujet, ne peut se comparer avec la connaissance personnelle que vous ferez de Lui. De sorte que la seule chose que nous vous dirons, c’est, comme Philippe à Nathanaël : « Viens et vois » (Jean 1, 47 ; comp. v. 6). — Et vous qui connaissez Jésus depuis déjà plus ou moins longtemps, savez-vous quel est le plus puissant témoignage que vous puissiez Lui rendre ? Montrez que vous êtes heureux ! Autour de nous, beaucoup, sans l’avouer, soupirent après le vrai bonheur. Peuvent-ils constater que nous le possédons ? Et que le secret de ce bonheur est notre relation personnelle avec le Seigneur ? Notre sort leur fait-il envie, comme c’était le cas pour la reine, par rapport aux serviteurs de Salomon ? Si nous avons l’air triste et mécontent, nous donnerons à penser que Jésus n’est pas en mesure de satisfaire notre cœur. Et nous empêcherons les autres de venir, de voir… et de croire.