Année 2, 11 octobre

2 Chroniques 15, 1-19

Et l’Esprit de Dieu fut sur Azaria, fils d’Oded : et il sortit au-devant d’Asa, et lui dit : Asa, et tout Juda et Benjamin, écoutez-moi : L’Éternel est avec vous quand vous êtes avec lui ; et si vous le cherchez vous le trouverez, et si vous l’abandonnez il vous abandonnera. Pendant bien des jours il n’y eut pour Israël ni vrai Dieu, ni sacrificateur pour enseigner, ni loi ; et, dans leur angoisse, ils se retournèrent vers l’Éternel, le Dieu d’Israël, et le cherchèrent, et ils l’ont trouvé. Et, en ces temps-là, il n’y avait point de paix pour ceux qui sortaient et qui entraient, car il y avait beaucoup de troubles parmi tous les habitants du pays, et nation se brisait contre nation, et ville contre ville, car Dieu les troublait par toutes sortes d’angoisses. Vous donc, fortifiez-vous, et que vos mains ne soient point lâches ; car il y a une récompense pour ce que vous ferez.

Et quand Asa eut entendu ces paroles et la prophétie d’Oded, le prophète, il se fortifia, et fit disparaître les choses abominables de tout le pays de Juda et de Benjamin, et des villes qu’il avait prises de la montagne d’Éphraïm, et il renouvela l’autel de l’Éternel, qui était devant le portique de l’Éternel. Et il assembla tout Juda et Benjamin, et les étrangers qui étaient avec eux, d’Éphraïm, et de Manassé, et de Siméon ; car beaucoup d’Israélites passèrent à lui quand ils virent que l’Éternel, son Dieu, était avec lui. Et ils se rassemblèrent à Jérusalem, le troisième mois de la quinzième année du règne d’Asa ; et ils sacrifièrent à l’Éternel, en ce jour-là, du butin qu’ils avaient amené, sept cents bœufs et sept mille moutons. Et ils s’engagèrent ensemble à rechercher l’Éternel, le Dieu de leurs pères, de tout leur cœur et de toute leur âme, [établissant] que quiconque ne rechercherait pas l’Éternel, le Dieu d’Israël, serait mis à mort, tant petit que grand, tant homme que femme. Et ils jurèrent à l’Éternel à haute voix, et à grands cris, et avec des trompettes et des cors. Et tout Juda se réjouit du serment, car ils avaient juré de tout leur cœur, et ils avaient recherché l’Éternel de toute leur âme, et ils l’avaient trouvé. Et l’Éternel leur donna du repos tout à l’entour. Et même à Maaca, sa mère, le roi Asa ôta sa position de reine, parce qu’elle avait fait un simulacre pour Ashère ; et Asa abattit son simulacre, et le broya, et le brûla dans la vallée du Cédron. Mais les hauts lieux ne furent pas ôtés d’Israël ; cependant le cœur d’Asa fut parfait tous ses jours. Et il apporta dans la maison de Dieu les choses saintes de son père et les choses qu’il avait lui-même consacrées, de l’argent, et de l’or, et des ustensiles. Et il n’y eut point de guerre jusqu’à la trente-cinquième année du règne d’Asa.


Asa a été fidèle. Par le moyen d’Azaria, Dieu va encore l’encourager. Sa Parole n’est pas moins nécessaire après le combat qu’avant celui-ci. Car la tendance naturelle est alors de se relâcher. « Que vos mains ne soient pas lâches », recommande le prophète ; ajoutant cette promesse : « Il y a une récompense pour ce que vous ferez ». Ces paroles produisent leur effet. Asa, plein d’énergie, fait disparaître du pays les choses abominables, et rétablit le service de l’autel. Zèle remarquable, qui entraîne à sa suite non seulement ceux de Juda et de Benjamin, mais « beaucoup d’Israélites » des autres tribus (v. 9) ! Ainsi en sera-t-il du dévouement que nous montrerons pour le Seigneur. Il encouragera d’autres croyants, plus timides peut-être, à manifester leur foi. C’est une expérience que beaucoup ont faite, en particulier au service militaire. Quelqu’un l’a dit : Un cœur sincèrement attaché au Seigneur, voilà ce qui parle à la conscience des autres (W.K.). Asa comprend qu’il ne peut demander au peuple une complète purification, si lui-même n’en donne pas l’exemple dans sa propre maison. Et il n’hésite pas à sévir contre Maaca, la reine-mère, en lui ôtant sa couronne, et en réduisant son idole en poussière et en cendre.