Année 2, 31 octobre

2 Chroniques 29, 20-36

Et le roi Ézéchias se leva de bonne heure, et assembla les chefs de la ville, et monta à la maison de l’Éternel. Et ils amenèrent sept taureaux, et sept béliers, et sept agneaux, et sept boucs en sacrifice pour le péché, pour le royaume, et pour le sanctuaire, et pour Juda. Et [le roi] dit aux sacrificateurs, fils d’Aaron, de les offrir sur l’autel de l’Éternel. Et ils égorgèrent les bœufs, et les sacrificateurs reçurent le sang, et en firent aspersion sur l’autel ; et ils égorgèrent les béliers et firent aspersion du sang sur l’autel ; et ils égorgèrent les agneaux et firent aspersion du sang sur l’autel ; et ils firent approcher les boucs du sacrifice pour le péché, devant le roi et la congrégation, et ils posèrent leurs mains sur eux ; et les sacrificateurs les égorgèrent et firent avec leur sang, sur l’autel, la purification du péché, afin de faire propitiation pour tout Israël ; car le roi avait dit que l’holocauste et le sacrifice pour le péché seraient pour tout Israël. Et il plaça les lévites dans la maison de l’Éternel, avec des cymbales, des luths et des harpes, selon le commandement de David, et de Gad, le voyant du roi, et de Nathan, le prophète ; car le commandement était de la part de l’Éternel par ses prophètes. Et les lévites se tinrent là avec les instruments de David, et les sacrificateurs avec les trompettes. Et Ézéchias dit d’offrir l’holocauste sur l’autel ; et, au moment où commença l’holocauste, le cantique de l’Éternel commença, et les trompettes avec l’accompagnement des instruments de David, roi d’Israël. Et toute la congrégation se prosterna, et le cantique se chanta, et les trompettes sonnèrent, tout le temps, jusqu’à ce que l’holocauste fût achevé. Et quand on eut achevé d’offrir l’holocauste, le roi et tous ceux qui se trouvaient avec lui s’inclinèrent et se prosternèrent. Et le roi Ézéchias et les chefs dirent aux lévites de louer l’Éternel avec les paroles de David et d’Asaph, le voyant ; et ils louèrent avec joie, et ils s’inclinèrent et se prosternèrent.

Et Ézéchias prit la parole et dit : Vous vous êtes maintenant consacrés à l’Éternel ; approchez-vous, et amenez des sacrifices et des offrandes de louanges dans la maison de l’Éternel. Et la congrégation amena des sacrifices et des offrandes de louanges, et tous ceux qui avaient un esprit libéral [amenèrent] des holocaustes. Et le nombre des holocaustes que la congrégation amena fut de soixante-dix taureaux, cent béliers, deux cents agneaux, tout cela pour l’holocauste à l’Éternel. Et les choses consacrées furent six cents bœufs et trois mille moutons. Seulement il y avait trop peu de sacrificateurs, et ils ne purent écorcher tous les holocaustes ; et leurs frères, les lévites, les aidèrent, jusqu’à ce que l’ouvrage fût achevé et que les sacrificateurs se fussent sanctifiés ; car les lévites furent plus droits de cœur que les sacrificateurs pour se sanctifier. Et il y eut aussi des holocaustes en abondance, avec les graisses des sacrifices de prospérités, et avec les libations pour les holocaustes. Et le service de la maison de l’Éternel fut rétabli. Et Ézéchias et tout le peuple se réjouirent de ce que Dieu avait disposé le peuple ; car la chose fut faite soudainement.


Il n’avait pas fallu moins de seize jours, aux quatorze Lévites et à leurs frères, pour procéder au complet nettoyage de la maison de l’Éternel et à sa remise en ordre. Mais il ne suffit pas qu’elle soit « vide, balayée et ornée » (Matt. 12, 44). Le culte de l’Éternel doit maintenant y être rétabli. À peine réalisée la sanctification du sanctuaire, Ézéchias de nouveau ne tarde pas un instant. Il se lève de bonne heure pour offrir les sacrifices, avec les chefs de la ville et les sacrificateurs (toutefois, sans prendre, comme Ozias, la place de ceux-ci). Remarquez que l’holocauste et le sacrifice pour le péché sont pour tout Israël. Ne l’oublions jamais : les croyants qui se souviennent du Seigneur autour de Sa table, ne sont qu’une faible « expression » de tout le peuple de Dieu. Le pain et la coupe rappellent le sacrifice offert, non seulement pour le petit nombre de ceux qui sont présents, mais pour la multitude des rachetés composant l’Église universelle. — Enfin, le cantique accompagne l’holocauste. Il ne pouvait le précéder. Pas de louange, pas de joie possible, avant l’œuvre de Golgotha. Mais, maintenant qu’elle est accomplie une fois pour toutes, le service des vrais adorateurs peut commencer… et il ne finira jamais (Ps. 84, 4).