Année 2, 15 novembre

Esdras 2, 1-2, 59-70

Et voici ceux de la province qui remontèrent de la captivité de ceux qui avaient été transportés, lesquels Nebucadnetsar, roi de Babylone, avait transportés à Babylone, et qui retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun à sa ville, lesquels vinrent avec Zorobabel, Jéshua, Néhémie, Seraïa, Reélaïa, Mardochée, Bilshan, Mispar, Bigvaï, Rehum, [et] Baana.

Nombre des hommes du peuple d’Israël :

Et voici ceux qui montèrent de Thel-Mélakh, de Thel-Harsha, de Kerub-Addan, d’Immer ; mais ils ne purent pas montrer leurs maisons de pères et leur descendance, s’ils étaient d’Israël : les fils de Delaïa, les fils de Tobija, les fils de Nekoda, six cent cinquante-deux ; et des fils des sacrificateurs, les fils de Hobaïa, les fils d’Hakkots, les fils de Barzillaï, qui prit une femme d’entre les filles de Barzillaï, le Galaadite, et fut appelé de leur nom. Ceux-ci cherchèrent leur inscription généalogique, mais elle ne se trouva pas ; et ils furent exclus, comme profanes, de la sacrificature. Et le Thirshatha leur dit qu’ils ne devaient point manger des choses très saintes, jusqu’à ce que fût suscité un sacrificateur avec les urim et les thummim.

Toute la congrégation réunie était de quarante-deux mille trois cent soixante [personnes], sans compter leurs serviteurs et leurs servantes ; ceux-ci [étaient au nombre de] sept mille trois cent trente-sept ; et parmi eux, il y avait deux cents chanteurs et chanteuses. Ils avaient sept cent trente six chevaux, deux cent quarante-cinq mulets, quatre cent trente-cinq chameaux, [et] six mille sept cent vingt ânes.

Et des chefs des pères, quand ils arrivèrent à la maison de l’Éternel qui est à Jérusalem, donnèrent volontairement pour la maison de Dieu, pour la relever sur son emplacement ; ils donnèrent au trésor de l’œuvre, selon leur pouvoir, soixante et un mille dariques d’or, et cinq mille mines d’argent, et cent tuniques de sacrificateurs.

Et les sacrificateurs, et les lévites, et ceux du peuple, et les chantres, et les portiers, et les Nethiniens, habitèrent dans leurs villes : tout Israël se trouva dans ses villes.


La route de Jérusalem est ouverte. Quels sont ceux qui vont en profiter ? Un peu moins de cinquante mille personnes, d’entre les diverses classes du peuple. Et de plus, parmi ce faible résidu, un certain nombre n’est pas en mesure de prouver qu’ils font bien partie d’Israël. Même des sacrificateurs ont été négligents, ce qui va les empêcher d’exercer leurs saintes fonctions. Hélas, beaucoup de chrétiens sont comme ces Israélites ! Ils ne peuvent affirmer avec certitude qu’ils sont des enfants de Dieu. Si c’était le cas d’un de nos lecteurs, qu’il se reporte à son « inscription généalogique » (v. 62). Il la trouvera dans sa Bible. Qu’il s’appuie fermement sur des passages comme Jean 1, 12 ; 1 Jean 5, 1, 13. Tant d’âmes incertaines ont trouvé, dans ces versets, et dans d’autres, la preuve indiscutable qu’elles appartenaient à la famille de Dieu. — Dieu a les yeux sur ce résidu sans force. Il l’a compté avec soin, et va veiller tendrement sur lui. Non seulement à cause de Sa miséricorde, mais aussi parce qu’Il a une grande pensée par-devers Lui : c’est aux descendants de ces Juifs, rentrés dans leur pays, que doit être présenté, après quatorze générations, le Christ, le Messie d’Israël (Matt. 1, 17).