Année 3, 15 février

Psaume 1

Bienheureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants, et ne se tient pas dans le chemin des pécheurs, et ne s’assied pas au siège des moqueurs,

Mais qui a son plaisir en la loi de l’Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit !

Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d’eau, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point ; et tout ce qu’il fait prospère.

* Il n’en est pas ainsi des méchants, mais ils sont comme la balle que le vent chasse.

C’est pourquoi les méchants ne subsisteront point dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes ;

Car l’Éternel connaît la voie des justes ; mais la voie des méchants périra.


Les Psaumes, ou « louanges », ont été appelés parfois « le cœur des Écritures », parce que, sous leur forme poétique, ils expriment avant tout des sentiments. Sentiments qui seront ceux des fidèles Israélites pendant et après le règne de l’Antichrist : souffrance, angoisse, crainte… mais aussi confiance, joie, reconnaissance. Sentiments et affections du Seigneur Jésus, entrant par avance en sympathie dans les afflictions de ce « résidu » juif. Enfin, sentiments que peuvent éprouver, dans leurs circonstances, les croyants de tous les temps. — Les premiers versets définissent les caractères des bienheureux qui peuvent chanter ces psaumes. Et, avant tout autre caractère, Dieu réclame celui de la mise à part, de la séparation du mal. Combien ce verset 1 a d’applications, dans notre vie de tous les jours. Il est la condition indispensable pour jouir de la Parole (v. 2) et pour « porter du fruit » (v. 3 ; comp. Jér. 17, 7, 8 ; voir aussi Jean 15, 5). L’arbre planté près des ruisseaux d’eaux représente le croyant enraciné en Christ, recevant de Lui sa vigueur. Jésus, comme homme, a réalisé parfaitement cette mise à part, ce plaisir dans la loi de l’Éternel, et enfin cette plénitude de fruit porté à la gloire de Dieu.