Année 3, 27 février

Psaume 13

Au chef de musique. Psaume de David.

Jusques à quand, ô Éternel, m’oublieras-tu toujours ? Jusques à quand cacheras-tu ta face de moi ?

Jusques à quand consulterai-je dans mon âme, avec chagrin dans mon cœur, tous les jours ? Jusques à quand mon ennemi s’élèvera-t-il par-dessus moi ?

Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! Illumine mes yeux, de peur que je ne dorme [du sommeil] de la mort ;

De peur que mon ennemi ne dise : J’ai eu le dessus sur lui, [et] que mes adversaires ne se réjouissent de ce que j’aurai été ébranlé.

Mais pour moi, je me suis confié en ta bonté, mon cœur s’est réjoui dans ton salut.

* Je chanterai à l’Éternel, parce qu’il m’a fait du bien.


De cette tribulation que traversera le résidu de Juda pendant les temps apocalyptiques, le Seigneur Jésus déclare qu’il n’y en a point eu de semblable depuis le commencement de la création… et qu’il n’y en aura jamais. On peut donc comprendre ce cri angoissé : « Jusques à quand », quatre fois répété au début de ce psaume, et aussi dans plusieurs autres. C’est pour y répondre que le Seigneur fera « une affaire abrégée sur la terre » (Marc 13, 20 ; Rom. 9, 28). Quoiqu’il ne puisse jamais connaître une pareille détresse, selon la promesse du Seigneur (Apoc. 3, 10), un chrétien peut se trouver, plus ou moins longtemps, dans le découragement, et penser que Dieu l’oublie ou lui cache volontairement Sa face (v. 1). Cela nous est peut-être arrivé. Comment sortir de ce sombre tunnel ? Cessons d’abord de nous tourmenter et de consulter avec chagrin notre propre cœur (v. 2) ; il ne nous apportera aucune réponse, mais plutôt fatigue et angoisse (1 Sam. 27, 1). Rappelons-nous plutôt cette exclamation triomphante : « Qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse, ou persécution… » (Rom. 8, 35…). Le souvenir de Sa bonté et de Son salut, voilà le secret qui ranimera notre confiance et notre joie (v. 5).