Année 3, 28 février

Psaume 14

Au chef de musique. De David.

L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu.

* Ils se sont corrompus, ils ont rendu abominables leurs actions ; il n’y a personne qui fasse le bien.

* L’Éternel a regardé des cieux sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu :

Ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble corrompus ; il n’y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul.

* Tous les ouvriers d’iniquité n’ont-ils aucune connaissance ? Ils dévorent mon peuple comme on mange du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel.

Là, ils ont été saisis de frayeur ; car Dieu est au milieu de la génération juste.

Vous jetez l’opprobre sur le conseil de l’affligé, parce que l’Éternel était sa confiance.

* Oh ! si de Sion le salut d’Israël était venu ! Quand l’Éternel rétablira les captifs de son peuple, Jacob s’égayera, Israël se réjouira.


Insensé vraiment, celui qui, devant tous les témoignages que Dieu a donnés de Sa puissance et de Son amour, ferme ses yeux, endurcit son cœur, et déclare : Il n’y a point de Dieu (v. 1 ; Ps. 10, 4 ; Jér. 5, 12). Mais si tous les hommes ne sont pas des athées, tous sans exception sont dépourvus de la vraie intelligence. Car aucun ne recherche ce Dieu dont il reconnaît l’existence — à moins que Lui n’opère dans son cœur. — Il est affreux, ce tableau de l’humanité, telle que Dieu peut la contempler des cieux. Mais ne l’oublions pas, cette race rebelle et corrompue, par nature, c’est celle à laquelle nous appartenons, vous et moi. — Après la triste constatation du psaume 14 :… « Il n’y a personne qui fasse le bien… », le psaume 15 peut, à juste titre, poser la question : « Qui séjournera dans ta tente… ? ». Le chapitre 3 des Romains, qui cite les versets 1 à 3 du psaume 14, révèle ensuite la glorieuse vérité qui nous concerne : d’entre ces hommes, tous démontrés pécheurs, Dieu justifie gratuitement ceux qui croient (v. 10-12, 22-26). — Les caractères de l’Israélite fidèle sont aussi ceux que la grâce doit produire chez un chrétien : justice et vérité dans la marche, les actes et les paroles ; bienveillance envers le prochain ; appréciation du bien et du mal selon la mesure divine (lire És. 33, 15, 16).