Année 3, 4 mars

Psaume 18, 30-50

* Quant à *Dieu, sa voie est parfaite ; la parole de l’Éternel est affinée ; il est un bouclier à tous ceux qui se confient en lui.

Car qui est +Dieu, hormis l’Éternel, et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu,

Le *Dieu qui me ceint de force et qui rend ma voie parfaite ? —

Qui rend mes pieds pareils à ceux des biches, et me fait tenir debout sur mes lieux élevés ;

Qui enseigne mes mains à combattre, et mes bras bandent un arc d’airain.

Et tu m’as donné le bouclier de ton salut, et ta droite m’a soutenu, et ta débonnaireté m’a agrandi.

Tu as mis au large mes pas sous moi, et les chevilles de mes pieds n’ont pas chancelé.

J’ai poursuivi mes ennemis, et je les ai atteints ; et je ne m’en suis pas retourné que je ne les aie consumés.

Je les ai transpercés, et ils n’ont pu se relever ; ils sont tombés sous mes pieds.

Et tu m’as ceint de force pour le combat ; tu as courbé sous moi ceux qui s’élevaient contre moi.

Et tu as fait que mes ennemis m’ont tourné le dos ; et ceux qui me haïssaient, je les ai détruits.

Ils criaient, et il n’y avait point de sauveur ; [ils criaient] à l’Éternel, et il ne leur a pas répondu.

Et je les ai brisés menu comme la poussière devant le vent ; je les ai jetés loin comme la boue des rues.

* Tu m’as délivré des débats du peuple ; tu m’as établi chef des nations ; un peuple que je ne connaissais pas me servira.

Dès qu’ils ont entendu de leur oreille, ils m’ont obéi ; les fils de l’étranger se sont soumis à moi en dissimulant.

Les fils de l’étranger ont dépéri, et ils sont sortis en tremblant de leurs lieux cachés.

* L’Éternel est vivant ; et que mon Rocher soit béni ! Et que le Dieu de mon salut soit exalté,

Le *Dieu qui m’a donné des vengeances, et qui m’a assujetti les peuples,

Qui m’a délivré de mes ennemis ! Même tu m’as élevé au-dessus de ceux qui s’élèvent contre moi, tu m’as délivré de l’homme violent.

C’est pourquoi, Éternel ! je te célébrerai parmi les nations, et je chanterai des cantiques à [la gloire de] ton nom.

[C’est lui] qui a donné de grandes délivrances à son roi, et qui use de bonté envers son oint, envers David, et envers sa semence, à toujours.


Le Seigneur Jésus se plaît à nous faire connaître Son Dieu, dont la voie est parfaite, et dont la Parole est affinée (v. 30 ; Prov. 30, 5). Dans la première partie du psaume, Il nous a enseigné, par Son exemple, à L’invoquer dans nos afflictions. Il nous apprend ici à nous appuyer sur Lui pour la marche (v. 33, 36) et pour le combat (v. 34, 35, 39). — Savons-nous par expérience ce que c’est que de nous tenir debout sur nos lieux élevés (comp. Hab. 3, 19) ? D’un point culminant, on jouit d’une vue élargie et lointaine (voir És. 33, 17). Considérons celle qui s’offre à nous en terminant ce psaume. Les regards se portent vers l’avenir, au moment où Dieu détruira les ennemis de Son Fils. À l’horizon, nous voyons poindre l’aurore de Son règne. Il sera établi Prince sur Son peuple Israël, mais aussi Chef des nations. Comme nous y invite un cantique : Contemplons ce grand Roi des rois, régnant en puissance sur tout l’univers et, par sa présence, brisant tous les fers. Il était nécessaire, pour la gloire de Dieu, que les nations Le louent, et toutes le feront pendant le règne. Mais dès aujourd’hui, c’est notre privilège, tirés comme nous l’avons été du milieu des nations, de chanter des cantiques à la gloire de Son nom (v. 49, cité en Rom. 15, 9). Ne L’en privons pas.