Année 3, 10 mars

Psaume 23

Psaume de David.

L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.

Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène à des eaux paisibles.

Il restaure mon âme ; il me conduit dans des sentiers de justice, à cause de son nom.

* Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent.

Tu dresses devant moi une table, en la présence de mes ennemis ; tu as oint ma tête d’huile, ma coupe est comble.

* Oui, la bonté et la gratuité me suivront tous les jours de ma vie, et mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour de longs jours.


Le bon Berger a mis Sa vie pour Ses brebis (Ps. 22 ; Jean 10, 11). Maintenant, Il va devant elles. Il les paît avec tendresse ; elles ne manqueront de rien, puisqu’Il est là, responsable d’elles. Les brebis, ces créatures faibles et dépendantes, qui nous représentent, font l’expérience journalière des soins du berger (És. 40, 11 et 49, 10). La simple reconnaissance constate : je n’ai manqué de rien (Luc 22, 35), mais la foi affirme : je ne manquerai de rien (tout au moins, de rien de ce qui est nécessaire à mon âme ; c’est elle qui est restaurée — v. 3). — Le Seigneur Jésus me mène aux eaux paisibles, mais aussi dans des sentiers de justice ; Il le doit à Son propre nom. — À partir du verset 4, la brebis s’adresse à Lui directement : « Tu es avec moi… ». Dans cette compagnie, même la vallée de l’ombre de la mort n’est plus redoutable. La houlette et le bâton de ce bon Berger me rassurent ; Il me protègera, y compris contre mes propres écarts. Je puis, sans être effrayé par la présence d’ennemis puissants, m’asseoir à la table royale où ma place a été préparée. Non pour une invitation occasionnelle, mais bien tous les jours de ma vie (comp. 2 Sam. 9, 13). Et cela, dans la maison du Dieu de bonté et de gratuité — mon Père — chez qui je demeure par la foi, en attendant d’y habiter en réalité pour toujours.