Année 3, 13 mars

Psaume 26

De David.

Ô Éternel ! juge-moi, car j’ai marché dans mon intégrité, et je me suis confié en l’Éternel : je ne chancellerai pas.

Sonde-moi, ô Éternel ! et éprouve-moi ; examine mes reins et mon cœur.

Car ta bonté est devant mes yeux, et j’ai marché dans ta vérité.

Je ne me suis pas assis avec des hommes vains, et je ne suis pas allé avec les gens dissimulés ;

J’ai haï la congrégation de ceux qui font le mal, et je ne m’assiérai pas avec les méchants.

Je laverai mes mains dans l’innocence, et je ferai le tour de ton autel, ô Éternel !

Pour entonner la louange, et pour raconter toutes tes merveilles.

Éternel ! j’ai aimé l’habitation de ta maison, et le lieu de la demeure de ta gloire.

N’assemble pas mon âme avec les pécheurs, ni ma vie avec les hommes de sang,

Dans les mains desquels il y a des crimes, et dont la droite est pleine de présents.

Mais moi, je marcherai dans mon intégrité. Rachète-moi, et use de grâce envers moi.

Mon pied se tient au chemin uni : je bénirai l’Éternel dans les congrégations.


Au psaume 25, le fidèle avait des péchés à confesser (v. 7, 11, 18). Et sa prière était : « Fais-moi marcher dans ta vérité ». Ici le ton change. Le croyant se tient devant Dieu avec bonne conscience (v. 1, 2) et peut déclarer : « J’ai marché dans ta vérité » (v. 3). Il est un de ces bienheureux qui, selon le psaume 1, 1, ne se sont pas associés à ceux qui font le mal (v. 4, 5). Une sainte occupation absorbe toutes ses pensées ; celle des versets 6, 7. Ayant lavé ses mains à la cuve d’airain, autrement dit s’étant jugé, il fait le tour de l’autel, considérant sous tous ses aspects l’œuvre de la croix, et Celui qui fut le parfait sacrifice. Sa bouche s’ouvre alors pour la louange, et raconte « toutes les merveilles » opérées par la grâce (v. 7). — La vie chrétienne ne consiste pas seulement à se retirer de l’iniquité. S’étant purifié des vases à déshonneur, l’enfant de Dieu trouve ceux qui, avec lui, invoquent le Seigneur d’un cœur pur (2 Tim. 2, 21, 22). Ici, le fidèle qui a « haï la congrégation de ceux qui font le mal » (v. 5) jouit de la demeure de la gloire de son Dieu et bénit l’Éternel « dans les congrégations » (v. 12). La présence du Seigneur Jésus dans le rassemblement des deux ou trois réunis en Son nom, est-elle une joie pour notre cœur (Matt. 18, 20) ?