Année 3, 20 mars

Psaume 32

De David. Instruction.

Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, [et] dont le péché est couvert !

Bienheureux l’homme à qui l’Éternel ne compte pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude !

* Quand je me suis tu, mes os ont dépéri, quand je rugissais tout le jour ;

Car jour et nuit ta main s’appesantissait sur moi ; ma vigueur s’est changée en une sécheresse d’été. Sélah.

* Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai pas couvert mon iniquité ; j’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et toi, tu as pardonné l’iniquité de mon péché. Sélah.

C’est pourquoi tout homme pieux te priera au temps où l’on te trouve ; certainement, en un déluge de grandes eaux, celles-ci ne l’atteindront pas.

Tu es mon asile ; tu me gardes de détresse, tu m’entoures des chants de triomphe de la délivrance. Sélah.

* Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi.

Ne soyez pas comme le cheval, comme le mulet, qui n’ont pas d’intelligence, dont l’ornement est la bride et le mors, pour les refréner quand ils ne veulent pas s’approcher de toi.

* Le méchant a beaucoup d’afflictions ; mais [l’homme] qui se confie en l’Éternel, la bonté l’environnera.

* Réjouissez-vous en l’Éternel, et égayez-vous, justes ! et jetez des cris de joie, vous tous qui êtes droits de cœur.


Plus l’âme a d’abord gémi sous le poids de ses péchés, plus elle goûte ensuite le bonheur dont nous entretiennent les versets 1, 2. Êtes-vous un de ces bienheureux ? Sinon, le verset 5 vous trace le chemin pour le devenir (comp. Luc 15, 18). « Je n’ai pas couvert… », autrement dit, tout confesser est le moyen indispensable pour que Dieu couvre mon péché (v. 1). Au contraire, si je cherche à le cacher, il faudra tôt ou tard que Dieu le mette en lumière (Matt. 10, 26). C’est par le réveil de la conscience que commence le travail de Dieu. Il appesantit sa main jusqu’à ce que le pécheur soit amené à la repentance, aussitôt suivie du pardon. Ce dernier nous est présenté dans ces versets sous trois aspects : l’enlèvement d’un fardeau, le recouvrement de la souillure, l’annulation d’une dette. — Puis vient la marche. Ne ressemblons pas à des bêtes de somme sans intelligence, et qui de ce fait doivent être conduites par des contraintes extérieures. La bride et le mors sont l’image des moyens pénibles que Dieu est obligé d’employer, quand nous ne voulons pas nous approcher de Lui (v. 9 ; comp. Prov. 26, 3). Combien il est préférable de nous laisser instruire (titre du psaume), enseigner, conseiller directement par la Parole, et dans la communion avec le Seigneur.