Année 3, 31 mars

Psaume 41

Au chef de musique. Psaume de David.

Bienheureux celui qui comprend le pauvre ! Au mauvais jour, l’Éternel le délivrera.

L’Éternel le gardera, et le conservera en vie : il sera rendu heureux sur la terre, et tu ne le livreras point à l’animosité de ses ennemis.

L’Éternel le soutiendra sur un lit de langueur. Tu transformeras tout son lit, quand il sera malade.

* J’ai dit : Éternel ! use de grâce envers moi, guéris mon âme, car j’ai péché contre toi.

Mes ennemis me souhaitent du mal : Quand mourra-t-il ? Quand périra son nom ?

Et si l’un vient me voir, il dit des paroles de fausseté ; son cœur amasse par-devers lui l’iniquité ;… il sort dehors, il en parle.

Tous ceux qui me haïssent chuchotent ensemble contre moi ; ils imaginent du mal contre moi :

Quelque œuvre de Bélial est attachée à lui, et maintenant qu’il est couché, il ne se relèvera plus.

Mon intime ami aussi, en qui je me confiais, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi.

Et toi, Éternel ! use de grâce envers moi et relève-moi, et je [le] leur rendrai.

* À ceci je connais que tu prends plaisir en moi, c’est que mon ennemi ne triomphe pas de moi.

Et moi, tu m’as maintenu dans mon intégrité, et tu m’as établi devant toi pour toujours.

Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de l’éternité jusqu’en éternité ! Amen, oui, amen !


Par l’Esprit prophétique, Christ a déclaré, à la fin du psaume 40 : « Et moi, je suis affligé et pauvre ». Pauvreté volontaire, destinée à nous enrichir (2 Cor. 8, 9) ! Bienheureux donc, celui qui comprend ce pauvre ! Mais aussi, qui sait se mettre à la place de tous les pauvres, des humbles, de ceux qui souffrent… Et bienheureux celui qui, en esprit sinon en réalité, prend, comme son Maître, cette position de pauvre (Matt. 5, 3) ! — Quels encouragements le verset 3 apporte aux malades ! En premier lieu, la promesse du secours divin ! Même si l’être extérieur dépérit, l’homme intérieur est renouvelé de jour en jour par les soins du grand médecin des âmes (2 Cor. 4, 16). Mais de plus, « tout le lit » du malade va se trouver miraculeusement transformé. Car la présence du Seigneur à son chevet a le pouvoir de changer sa langueur en joie. Douce compagnie, propre à lui faire oublier l’incompréhension ou l’indifférence dont il a pu être l’objet (v. 8) ! — Nous savons à quel moment s’est accompli le verset 9. Avec quelle tristesse le Seigneur a dû le citer, avant de donner au traître Judas « le morceau », qui le faisait reconnaître (Jean 13, 18, 26). — Et ce premier livre des Psaumes s’achève sur une louange éternelle à laquelle, amis croyants, nous pouvons joindre notre amen !