Année 3, 24 avril

Proverbes 15, 16-33

Mieux vaut peu, avec la crainte de l’Éternel, qu’un grand trésor avec du trouble.

Mieux vaut un repas d’herbes, et de l’amour, qu’un bœuf engraissé, et de la haine.

L’homme violent excite la querelle, mais celui qui est lent à la colère apaise la dispute.

La voie du paresseux est comme une haie d’épines, mais le sentier des hommes droits est aplani.

Un fils sage réjouit son père, mais l’homme insensé méprise sa mère.

La folie est la joie de celui qui est dépourvu de sens, mais l’homme intelligent règle ses pas.

Les projets échouent là où il n’y a point de conseil, mais, par la multitude des conseillers, ils réussissent.

Il y a de la joie pour un homme dans la réponse de sa bouche ; et une parole [dite] en son temps, combien elle est bonne !

Le sentier de la vie est en haut pour les intelligents, afin qu’ils se détournent du shéol, en bas.

L’Éternel démolit la maison des orgueilleux, mais il rend ferme la borne de la veuve.

Les machinations de l’inique sont en abomination à l’Éternel, mais les paroles pures [lui] sont agréables.

Celui qui cherche le gain déshonnête trouble sa maison, mais celui qui hait les dons vivra.

Le cœur du juste réfléchit pour répondre, mais la bouche des méchants fait jaillir les choses mauvaises.

L’Éternel est loin des méchants, mais il écoute la prière des justes.

Ce qui éclaire les yeux réjouit le cœur ; une bonne nouvelle engraisse les os.

L’oreille qui écoute la répréhension de vie logera au milieu des sages.

Celui qui rejette l’instruction méprise sa vie ; mais celui qui écoute la répréhension acquiert du sens.

La crainte de l’Éternel est la discipline de la sagesse, et l’abaissement va devant la gloire.


Les versets 16, 17 nous enseignent quelles sont les vraies valeurs ici-bas : la crainte de Dieu, avec l’amour qui vient de Lui. « La piété avec le contentement est un grand gain — atteste l’apôtre — …ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits » (1 Tim. 6, 6-8). — Soulignons le verset 23 : « Une parole dite en son temps, combien elle est bonne ». Que de fois nous gardons le silence, alors qu’il y aurait une parole à dire ! Et c’est en général par manque de courage ou de dépendance du Saint Esprit (Matt. 10, 19, 20). Mais quand, avec le secours du Seigneur, nous avons pu saisir l’occasion de parler de Lui, nous expérimentons la première partie de ce verset : la joie vient remplir notre propre cœur. — Notre chapitre se termine sur ce proverbe tant de fois commenté par le Seigneur Jésus : « L’abaissement va devant la gloire » (voir Matt. 18, 4 ; 19, 30 ; 20, 27, 28 ; 23, 11, 12…). Mais Il ne s’est pas contenté de l’enseigner dans Ses paroles. Qui jamais s’est abaissé comme Lui ? Aussi, nul ne sera non plus exalté davantage.