Année 3, 20 août

Matthieu 24, 32-51

Mais apprenez du figuier la parabole [qu’il vous offre] : Quand déjà son rameau est tendre et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. De même aussi vous, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que cela est proche, à la porte. En vérité, je vous dis : Cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Mais, quant à ce jour-là et à l’heure, personne n’en a connaissance, pas même les anges des cieux, si ce n’est mon Père seul. Mais comme ont été les jours de Noé, ainsi sera aussi la venue du fils de l’homme. Car, comme dans les jours avant le déluge on mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et ils ne connurent rien, jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la venue du fils de l’homme. Alors deux hommes seront au champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; deux femmes moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc ; car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur vient. Mais sachez ceci, que si le maître de la maison eût su à quelle veille le voleur devait venir, il eût veillé, et n’eût pas laissé percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts ; car, à l’heure que vous ne pensez pas, le fils de l’homme vient. Qui donc est l’esclave fidèle et prudent, que son maître a établi sur les domestiques de sa maison pour leur donner leur nourriture au temps convenable ? Bienheureux est cet esclave-là que son maître, lorsqu’il viendra, trouvera faisant ainsi. En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens. Mais si ce méchant esclave-là dit en son cœur : Mon maître tarde à venir, et qu’il se mette à battre ceux qui sont esclaves avec lui, et qu’il mange et boive avec les ivrognes, le maître de cet esclave-là viendra en un jour qu’il n’attend pas, et à une heure qu’il ne sait pas, et il le coupera en deux et lui donnera sa part avec les hypocrites : là seront les pleurs et les grincements de dents.


Le Seigneur interrompt Son exposé prophétique, pour exhorter les siens à la vigilance et au service. Le jugement va tomber subitement sur le monde. Il frappera les incrédules et les moqueurs. Il atteindra également les indifférents, les indécis, les enfants de chrétiens qui ne sont pas en même temps des enfants de Dieu. Peut-être est-ce votre cas ? « C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts » dit le Seigneur à chacun (v. 44). Au verset 45, un beau service est placé devant ceux qui ont été établis : distribuer autour d’eux la nourriture de la Parole (Act. 20, 28 ; 1 Tim. 1, 12). Deux conditions sont à remplir : la fidélité, pour connaître cette Parole et ne pas s’en écarter ; la prudence, pour l’adapter aux besoins et aux circonstances des autres. Mais dans la grande chrétienté demeurent aussi de méchants esclaves. Ils ont dominé durement sur les âmes ; ils se sont enivrés de plaisirs avec le monde (comp. 1 Thess. 5, 7…). La cause : c’est qu’au fond d’eux-mêmes, ils ne croient pas au retour du Maître. Car le serviteur de Christ ne peut être fidèle et prudent qu’en gardant un heureux secret : chaque jour, il attend le Seigneur. « Mon âme attend le Seigneur, plus que les sentinelles n’attendent le matin… », s’écrie l’auteur du psaume 130.