Année 3, 23 août

Matthieu 25, 31-46

Or, quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s’assiéra sur le trône de sa gloire, et toutes les nations seront assemblées devant lui ; et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les chèvres ; et il mettra les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, héritez du royaume qui vous est préparé dès la fondation du monde ; car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais infirme, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus auprès de moi. Alors les justes lui répondront, disant : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons nourri ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Et quand est-ce que nous t’avons vu infirme, ou en prison, et que nous sommes venus auprès de toi ? Et le roi, répondant, leur dira : En vérité, je vous dis : En tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci [qui sont] mes frères, vous me l’avez fait à moi. Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui est préparé pour le diable et ses anges ; car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; infirme et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Alors eux aussi répondront, disant : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou avoir soif, ou être étranger, ou nu, ou infirme, ou en prison, et que nous ne t’avons pas servi ? Alors il leur répondra, disant : En vérité, je vous dis : En tant que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, vous ne me l’avez pas fait non plus à moi. Et ceux-ci s’en iront dans les tourments éternels, et les justes, dans la vie éternelle.


Le verset 31 reprend le cours de la prophétie, au moment où l’avaient laissé les versets 30 et 31 du chapitre 24, c’est-à-dire à la venue du Seigneur en gloire pour Son peuple terrestre. Pour ceux des « nations » présents sur la terre (v. 32), sonnera alors le jour des récompenses ou du châtiment. Et ce qui fera la différence entre eux, ce sera la manière dont ils auront accueilli les ambassadeurs du Roi (Ses frères — ici les juifs — v. 40), quand ceux-ci leur annonçaient l’évangile du royaume (chap. 24, 14). — Certains ont voulu se servir de cette parabole pour appuyer la doctrine du salut par les œuvres. Mais il est clair que nous sommes ici en dehors du temps de l’Église et de la foi chrétienne proprement dite. — Toutefois, en laissant de côté cette question du salut, la déclaration du Roi est pleine d’instruction pour nous, chrétiens. Si le Seigneur Jésus était sur la terre aujourd’hui, quel empressement nous mettrions à Le recevoir, à Le servir, bref à satisfaire Ses moindres désirs. Eh bien ! ces occasions, nous les avons tous les jours ! Dons, hospitalité, visites, tout ce que nous faisons par amour pour quelqu’un, c’est d’abord pour Lui que nous l’accomplissons (comp. Jean 13, 20 ; 1 Cor. 12, 12). Inversement, ce que nous ne faisons pas, nous le refusons au Seigneur.