Année 3, 2 septembre

Matthieu 28, 1-20

Or, sur le tard, le jour du sabbat, au crépuscule du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent voir le sépulcre.

Et voici, il se fit un grand tremblement de terre ; car un ange du *Seigneur, descendant du ciel, vint et roula la pierre, et s’assit sur elle. Et son aspect était comme un éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Et de la frayeur qu’ils en eurent, les gardiens tremblèrent et devinrent comme morts. Et l’ange, répondant, dit aux femmes : Pour vous, n’ayez point de peur ; car je sais que vous cherchez Jésus le crucifié ; il n’est pas ici ; car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur gisait ; et allez promptement, et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts. Et voici, il s’en va devant vous en Galilée : là vous le verrez ; voici, je vous l’ai dit. Et sortant promptement du sépulcre avec crainte et une grande joie, elles coururent l’annoncer à ses disciples. Et comme elles allaient pour l’annoncer à ses disciples, voici aussi Jésus vint au-devant d’elles, disant : Je vous salue. Et elles, s’approchant de lui, saisirent ses pieds et lui rendirent hommage. Alors Jésus leur dit : N’ayez point de peur ; allez annoncer à mes frères qu’ils aillent en Galilée, et là ils me verront.

Et comme elles s’en allaient, voici, quelques hommes de la garde s’en allèrent dans la ville, et rapportèrent aux principaux sacrificateurs toutes les choses qui étaient arrivées. Et s’étant assemblés avec les anciens, ils tinrent conseil et donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, disant : Dites : ses disciples sont venus de nuit, et l’ont dérobé pendant que nous dormions ; et si le gouverneur vient à en entendre parler, nous le persuaderons, et nous vous mettrons hors de souci. Et eux, ayant pris l’argent, firent comme ils avaient été enseignés ; et cette parole s’est répandue parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

Et les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne où Jésus leur avait ordonné [de se rendre]. Et l’ayant vu, ils lui rendirent hommage ; mais quelques-uns doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla, disant : Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur enseignant à garder toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation du siècle.


C’est le triomphant matin de la résurrection. Par elle, Dieu rend un éclatant témoignage à la perfection de la victime, à l’entière satisfaction qu’Il trouve dans l’œuvre accomplie. Les gardiens postés au sépulcre, loin de pouvoir s’opposer à ce prodigieux événement, en sont les témoins involontaires… et terrifiés (Ps. 48, 5). Mais les sacrificateurs, totalement endurcis, achèteront la conscience de ces hommes, comme précédemment celle de Judas. — Les femmes au tombeau reçoivent le message de l’ange. Le cœur rempli à la fois de crainte et de joie, elles s’empressent d’aller le communiquer. Alors elles rencontrent le Seigneur Lui-même. — Puis Jésus apparaît à Ses onze disciples, au rendez-vous qu’Il leur a fixé en Galilée. Il leur donne un « ordre de route », aux versets 19, 20, une mission d’autant plus importante qu’elle est la dernière volonté de Celui qui la leur confie. N’oublions pas, nous non plus, notre responsabilité, d’une part comme témoins de l’évangile, d’autre part pour garder ce qu’Il nous a commandé dans Sa Parole (v. 20). Mais Jésus donne aussi une promesse à Ses disciples. Elle n’a manqué et ne manquera aucun jour à aucun racheté. « Je suis avec vous tous les jours ». Ainsi finit, comme il avait commencé, l’évangile d’Emmanuel : Dieu avec nous (chap. 1, 23).