Année 4, 29 janvier

Psaume 68, 1-14

Au chef de musique. De David. Psaume. Cantique.

Que Dieu se lève, que ses ennemis soient dispersés, et que ceux qui le haïssent s’enfuient devant lui.

Comme la fumée est dissipée, tu les dissiperas ; comme la cire se fond devant le feu, les méchants périront devant Dieu.

Mais les justes se réjouiront, ils exulteront en la présence de Dieu et s’égayeront avec joie.

* Chantez à Dieu, chantez son nom, dressez un chemin à celui qui passe comme à cheval par les déserts : son nom est Jah ; réjouissez-vous devant lui.

Dieu, dans sa demeure sainte, est le père des orphelins et le juge des veuves.

Dieu fait habiter en famille ceux qui étaient seuls ; il fait sortir ceux qui étaient enchaînés, pour qu’ils jouissent de l’abondance ; mais les rebelles demeurent dans une terre aride.

* Ô Dieu ! quand tu sortis devant ton peuple, quand tu marchas dans le désert, (Sélah)

La terre trembla ; les cieux aussi distillèrent des eaux devant Dieu, ce Sinaï [trembla] devant Dieu, le Dieu d’Israël.

Ô Dieu ! tu répandis une pluie abondante sur ton héritage, et, quand il était las, tu l’établis.

Ton troupeau a habité là ; dans ta bonté, tu préparas [tes biens] pour l’affligé, ô Dieu !

Le Seigneur donna la parole : grande fut la foule des femmes qui répandirent la bonne nouvelle.

Les rois des armées s’enfuirent ; ils s’enfuirent, et celle qui demeurait dans la maison partagea le butin.

Quoique vous ayez été couchés au milieu des étables, vous serez [comme] les ailes d’une colombe couverte d’argent, et dont le plumage est comme l’or vert.

Quand le Tout-puissant y dispersa des rois, [le pays] devint blanc comme la neige du Tsalmon.


Terrible dans Ses jugements contre les impies, Dieu se montre plein de tendresse envers ceux qui Lui appartiennent, et qu’Il appelle « les justes » (v. 3). Lui-même prend les beaux noms de « père des orphelins » et « juge des veuves » (v. 5 ; Ps. 146, 9 ; Jér. 49, 11). Il montre ainsi qu’Il s’occupe, d’une manière toute spéciale, de ceux qui ont perdu leur soutien naturel. Les isolés sont les objets de soins particuliers : « Dieu fait habiter en famille ceux qui étaient seuls » (v. 6). Combien ont fait cette précieuse expérience ! À leur conversion, des portes s’étaient fermées ; certains membres de leur famille ne voulaient plus les recevoir. Pour l’amour du Seigneur, ils avaient dû quitter « maison, ou frères, ou sœurs… ». Mais « le Père des orphelins » les a recueillis dans Sa propre famille, où ils ont trouvé d’autres frères et d’autres sœurs (lire Marc 10, 29, 30). — Jusqu’au verset 14 sont rappelés les soins de Dieu envers Son peuple, depuis le chemin du désert (comp. v. 1, 7 avec Nomb. 10, 33-36). Il n’a pas cessé de veiller sur Israël, Son « troupeau » (v. 10). Mais aujourd’hui, le Seigneur a « d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie » juive (Jean 10, 16). Êtes-vous l’une d’elles ? Pouvez-vous parler de l’amour de ce bon Berger ?