Année 4, 30 janvier

Psaume 68, 15-23

* Une montagne de Basan est la montagne de Dieu, une montagne à plusieurs sommets, une montagne de Basan.

Pourquoi, montagnes à plusieurs sommets, regardez-vous avec jalousie la montagne que Dieu a désirée pour y habiter ? Oui, l’Éternel y demeurera pour toujours.

Les chars de Dieu sont par vingt mille, par milliers redoublés ; le Seigneur est au milieu d’eux : c’est un Sinaï en sainteté.

Tu es monté en haut, tu as emmené captive la captivité ; tu as reçu des dons dans l’homme, et même [pour] les rebelles, afin que Jah, Dieu, ait une demeure.

Béni soit le Seigneur, qui, de jour en jour, nous comble [de ses dons], le *Dieu qui nous sauve. Sélah.

Notre *Dieu est un *Dieu de salut ; et c’est à l’Éternel, le Seigneur, de faire sortir de la mort.

Mais Dieu brisera la tête de ses ennemis, le crâne chevelu de ceux qui marchent dans leurs iniquités.

Le Seigneur a dit : Je ramènerai [les miens] de Basan, je les ramènerai des profondeurs de la mer ;

Afin que tu trempes ton pied dans le sang de [tes] ennemis, [et] que la langue de tes chiens en ait sa part.


Il viendra un moment où toutes les prétentions des hommes à la puissance (ces montagnes à plusieurs sommets du v. 16), devront faire place à la seule puissance divine. Celle-ci a donné sa preuve la plus grande, non par sa victoire sur les ennemis d’Israël, mais par celle que Christ a remportée sur Satan (l’homme fort qui nous retenait captifs), et par Sa résurrection triomphante (v. 18 ; Rom. 1, 4). Élevé « au-dessus de tous les cieux », le Seigneur est ici Celui qui reçoit des dons en tant qu’homme. Dans la citation d’Éphésiens 4, 8-10, Il les distribue. Son Église, aujourd’hui, dispose, pour son édification, de ces dons répandus sur elle par le moyen du Saint Esprit (Act. 2, 33). De toutes manières, nous pouvons dire avec le verset 19 : « Béni soit le Seigneur, qui, de jour en jour, nous comble de ses dons, le Dieu qui nous sauve ». En vérité, notre Dieu est un Dieu de salut. C’est à Lui qu’il appartient de faire sortir de la mort (bien que ce verset 20 s’applique en premier lieu à la résurrection d’Israël), et de donner à ceux qui étaient retenus par son pouvoir une part céleste et éternelle avec le premier-né d’entre les morts, avec l’homme ressuscité.