Année 4, 3 février

Psaume 70

Au chef de musique. De David ; pour faire souvenir.

Hâte-toi, ô Dieu, de me délivrer ! [hâte-toi], ô Éternel, de me secourir !

Que ceux qui cherchent ma vie soient honteux et confondus ; qu’ils se retirent en arrière et soient confus, ceux qui prennent plaisir à mon malheur ;

Qu’ils retournent en arrière à cause de leur honte, ceux qui disent : Ha ha ! ha ha !

Que tous ceux qui te cherchent s’égayent et se réjouissent en toi ; et que ceux qui aiment ton salut disent continuellement : Magnifié soit Dieu !

Et moi, je suis affligé et pauvre ; ô Dieu, hâte-toi vers moi ! Tu es mon secours et celui qui me délivre ; Éternel, ne tarde pas !


Trop souvent, les souffrances des autres nous laissent insensibles (comp. Ps. 69, 20). C’est encore plus vrai lorsque nous sommes nous-mêmes éprouvés. En général, dans de tels moments, nous ne pensons plus qu’à notre propre fardeau, et nous trouvons même un certain soulagement à constater que nous ne sommes pas seuls à souffrir. Mais il n’en était pas ainsi de Jésus. Tout en étant Lui-même « affligé et pauvre », Sa prière était que tous ceux qui cherchent Dieu s’égaient et se réjouissent en Lui… (v. 4). Déjà au psaume 69, 6, Il avait intercédé : « Que ceux qui te cherchent ne soient pas rendus confus à cause de moi, ô Dieu d’Israël ». Tout Son désir était que Dieu soit magnifié, et que les siens se réjouissent en Lui (v. 4). En revanche, la honte et la confusion atteindront ceux qui ont cherché sa vie ; qui ont pris un insolent plaisir à son malheur (v. 2). Mais nous savons qu’aucun désir de vengeance, comme ceux des versets 2, 3, n’est monté dans le cœur du Sauveur plein d’amour. Au contraire, au plus profond de Sa douleur, Il s’occupait en grâce de ceux qui Le tourmentaient, et demandait à Dieu de leur pardonner (Luc 23, 34).