Année 4, 19 février

Psaume 82

Psaume d’Asaph.

Dieu se tient dans l’assemblée de *Dieu ; il juge au milieu des juges.

* Jusques à quand jugerez-vous injustement et ferez-vous acception de la personne des méchants ? Sélah.

Faites droit au misérable et à l’orphelin, faites justice à l’affligé et au nécessiteux.

Délivrez le misérable et le pauvre, sauvez-le de la main des méchants.

* Ils ne connaissent ni ne comprennent, ils marchent dans les ténèbres : tous les fondements de la terre chancellent.

Moi j’ai dit : Vous êtes des dieux, et vous êtes tous fils du Très-haut.

Mais vous mourrez comme un homme, et vous tomberez comme un des princes.

* Lève-toi, ô Dieu ! juge la terre ; car tu hériteras toutes les nations.


Le souverain Juge a placé l’homme sur la terre, avec la charge d’y exercer la justice (lire Deut. 1, 17). Hélas ! il suffit d’ouvrir les yeux pour voir de quelle manière ce dernier assume cette responsabilité. Nous sommes nous-mêmes souvent indignés de l’injustice qui règne autour de nous, spécialement quand nous en sommes les victimes, et elle exige de notre part beaucoup de patience (Jacq. 5, 10, 11). Comprenons alors ce que peuvent être les sentiments du Dieu juste par excellence, et combien grande est Sa patience envers ce monde ! Elle a brillé tout particulièrement lorsque Son saint Fils a été, de la part des hommes, l’objet de la suprême injustice. — Et qui donc, aujourd’hui, manifestera la justice de Dieu dans le monde, sinon Ses propres enfants ? (Mais n’oublions pas que l’injustice peut prendre la forme d’un jugement défavorable ou malveillant que nous portons sur quelqu’un). C’est tous les jours que nous rencontrons, sous des visages qui nous laissent peut-être indifférents, le misérable, l’orphelin, l’affligé, le nécessiteux (v. 3). Demandons-nous si ce n’est pas notre service de les rechercher et de leur apporter, avec la compassion, et sans parler de l’aide matérielle qui est en notre pouvoir, le témoignage de l’amour du Seigneur Jésus.