Année 4, 18 février

Psaume 81

Au chef de musique. Sur Guitthith. D’Asaph.

Chantez joyeusement à Dieu, notre force ; poussez des cris de joie vers le Dieu de Jacob.

Entonnez le cantique, et faites résonner le tambourin, la harpe agréable, avec le luth.

Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, au temps fixé, au jour de notre fête ;

Car c’est un statut pour Israël, une ordonnance du Dieu de Jacob :

Il l’établit comme un témoignage en Joseph, lorsqu’il sortit à travers le pays d’Égypte, où j’entendis une langue que je ne connaissais pas.

* J’ai retiré son épaule de dessous le fardeau, ses mains ont été déchargées des corbeilles.

Dans la détresse tu as crié, et je t’ai délivré ; je t’ai répondu du lieu secret du tonnerre ; je t’ai éprouvé auprès des eaux de Meriba. Sélah.

Écoute, mon peuple, et je témoignerai au milieu de toi ; Israël, oh ! si tu voulais m’écouter !

Il n’y aura point au milieu de toi de *dieu étranger, et tu ne te prosterneras pas devant un *dieu de l’étranger.

Moi, je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait monter du pays d’Égypte ; ouvre ta bouche toute grande, et je la remplirai.

Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix, et Israël n’a pas voulu de moi.

Alors je les ai abandonnés à l’obstination de leur cœur : ils ont marché selon leurs conseils.

* Oh ! si mon peuple m’avait écouté ! si Israël avait marché dans mes voies !

J’aurais bientôt subjugué leurs ennemis, et tourné ma main contre leurs adversaires.

Ceux qui haïssent l’Éternel se seraient soumis à lui ; et leur temps, à eux, eût été à toujours ;

Et il les aurait nourris de la moelle du froment, et je t’aurais rassasié du miel du rocher.


Israël est invité à chanter, comme il l’avait fait jadis au bord de la mer Rouge, au son du tambourin (v. 2 ; Exo. 15, 20). Mais, après la délivrance de l’Égypte, évoquée au verset 6, l’Éternel aurait eu encore beaucoup de grandes choses à accomplir en faveur de Son peuple… si celui-ci avait voulu L’écouter. Il était prêt, en particulier, à le nourrir de la moelle du froment (la fine fleur de farine, qui nous parle toujours de Christ), ainsi que du miel du rocher, image de la douceur de la grâce divine. Mais Dieu est obligé de constater tristement : « Israël n’a pas voulu de moi… » (v. 11). Combien touchante est Son exclamation : « Israël, oh ! si tu voulais m’écouter » (v. 8), et plus loin : « Oh ! si mon peuple m’avait écouté » (v. 13 ; comp. Deut. 5, 29). Chers amis croyants, Dieu a aussi retiré notre épaule de dessous le plus pesant des fardeaux : celui du péché (v. 6). Mais savez-vous qu’Il a encore beaucoup d’autres bénédictions en réserve pour nous… à condition que nous ayons le désir de les recevoir, et que nous écoutions Sa Parole ? Il nous a préparé des victoires (comp. v. 14) ; Il veut nous nourrir de Christ et de Son amour. Ouvrons-Lui nos cœurs ; Il les remplira, et Sa louange sera dans nos bouches (comp. v. 10).