Année 4, 2 mars

Ézéchiel 1, 15-28

Et je regardais les animaux, et voici, une roue sur la terre, à côté des animaux, vers leurs quatre faces. L’aspect et la structure des roues étaient comme l’apparence d’un chrysolithe ; et il y avait une même ressemblance pour les quatre, et leur aspect et leur structure étaient comme si une roue eût été au milieu d’une roue. En allant, elles allaient sur leurs quatre côtés ; elles ne se tournaient point quand elles allaient. Et quant à leurs jantes, elles étaient hautes et terribles, — et leurs jantes, à toutes les quatre, étaient pleines d’yeux tout autour. Et quand les animaux allaient, les roues allaient à côté d’eux ; et quand les animaux s’élevaient de dessus la terre, les roues s’élevaient. Là où l’Esprit devait aller, là ils allaient, là [leur] esprit tendait à aller ; et les roues s’élevaient auprès d’eux, car l’esprit de l’animal était dans les roues. Quand ils allaient, elles allaient ; et quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient ; et quand ils s’élevaient de dessus la terre, les roues s’élevaient auprès d’eux, car l’esprit de l’animal était dans les roues.

Et au-dessus des têtes de l’animal, il y avait la ressemblance d’une étendue, comme l’apparence d’un cristal terrible étendu sur leurs têtes, en haut. Et au-dessous de l’étendue, leurs ailes se tenaient droites, l’une vers l’autre : chacun en avait deux, qui couvraient [leur corps], d’un côté, et chacun en avait deux, qui couvraient leur corps, de l’autre côté. Et j’entendis le bruit de leurs ailes quand ils volaient, comme le bruit de grandes eaux, comme la voix du Tout-puissant, un bruit tumultueux comme le bruit d’une armée. Quand ils s’arrêtaient, ils abaissaient leurs ailes ; et il y avait une voix au-dessus de l’étendue qui était sur leurs têtes : quand ils s’arrêtaient, ils abaissaient leurs ailes.

Et au-dessus de l’étendue qui était sur leurs têtes, il y avait comme l’aspect d’une pierre de saphir, la ressemblance d’un trône ; et, sur la ressemblance du trône, une ressemblance comme l’aspect d’un homme, dessus, en haut. Et je vis comme l’apparence de l’airain luisant, comme l’aspect d’un feu, au-dedans, tout autour : depuis l’aspect de ses reins vers le haut et depuis l’aspect de ses reins vers le bas, je vis comme l’aspect du feu ; et il y avait une splendeur tout autour. Comme l’aspect de l’arc qui est dans la nuée en un jour de pluie, tel était l’aspect de la splendeur tout autour.

C’était là l’aspect de la ressemblance de la gloire de l’Éternel. Et je vis, et je tombai sur ma face, et j’entendis une voix qui parlait.


L’ensemble de la vision du prophète se présente comme un char terrifiant, comportant plusieurs étages. Ses roues, particulièrement effrayantes, allaient et venaient sur la terre, d’une manière qui pouvait paraître arbitraire. Mais leur mouvement dépendait des animaux, et ceux-ci allaient « là où l’Esprit devait aller » (v. 20). — Ces roues sont un symbole du gouvernement de Dieu, ou de Sa providence. Les événements du monde sont dirigés par Son Esprit — qui souffle où Il veut (Jean 3, 8) — et non par le hasard, comme le prétendent beaucoup de personnes, parce qu’elles se refusent à regarder en haut. Elles voient bien « les roues », mais pas Celui qui les anime. Le prophète, lui, conduit par l’Esprit, lève les yeux, et va contempler la partie la plus merveilleuse de la vision (v. 26…). Au-dessus des roues, des chérubins et de l’étendue, il découvre « la ressemblance d’un trône », et encore « une ressemblance comme l’aspect d’un homme, dessus, en haut » (v. 26). Ainsi, nous l’apprenons avec le prophète, le monde est gouverné selon la volonté et le propos d’un homme dans la gloire : Christ Lui-même, tout rayonnant de divine splendeur. Devant cette vision extraordinaire, Ézéchiel tombe aussitôt sur sa face (comp. Apoc. 1, 12-17).