Année 4, 12 avril

Ézéchiel 40, 35-49

Et il m’amena à la porte du nord, et il mesura selon ces mesures-là ses chambres, ses piliers, et ses avances ; et elle avait des fenêtres tout autour : la longueur, cinquante coudées, et la largeur, vingt-cinq coudées. Et ses piliers étaient vers le parvis extérieur ; et il y avait des palmiers sur ses piliers, deçà et delà ; et son escalier avait huit degrés.

Et il y avait une cellule et son entrée auprès des piliers des portes : là on lavait l’holocauste. Et, dans le portique de la porte, il y avait deux tables deçà et deux tables delà, pour égorger sur elles l’holocauste et le sacrifice pour le péché et le sacrifice pour le délit. Et sur le côté, en dehors, à la montée, à l’entrée de la porte du nord, il y avait deux tables ; et de l’autre côté, près du portique de la porte, deux tables : quatre tables deçà et quatre tables delà, à côté de la porte, — huit tables, sur lesquelles on égorgeait ; et, auprès de l’escalier, quatre tables en pierre de taille, longues d’une coudée et demie, et larges d’une coudée et demie, et hautes d’une coudée ; on y posait les instruments avec lesquels on égorgeait l’holocauste et les [autres] sacrifices. Et les doubles crochets, d’une paume, étaient fixés à la maison, tout autour ; et, sur les tables, [on mettait] la chair des offrandes.

Et en dehors de la porte intérieure il y avait dans le parvis intérieur deux cellules, l’une sur le côté de la porte du nord et qui regardait vers le midi, l’autre sur le côté de la porte du midi, qui regardait vers le nord. Et il me dit : Cette cellule qui regarde vers le midi est pour les sacrificateurs qui font l’acquit de la charge de la maison ; et la cellule qui regarde vers le nord est pour les sacrificateurs qui font l’acquit de la charge concernant l’autel. Ce sont les fils de Tsadok, qui, d’entre les fils de Lévi, s’approchent de l’Éternel pour faire son service.

Et il mesura le parvis : la longueur, cent coudée, et la largeur, cent coudées, un carré ; et l’autel était devant la maison.

Et il m’amena au portique de la maison ; et il mesura le pilier du portique, cinq coudées deçà, et cinq coudées delà ; et la largeur de la porte était de trois coudées deçà, et de trois coudées delà. La longueur du portique était de vingt coudées, et la largeur, de onze coudées, et [cela] aux degrés par lesquels on y montait ; et il y avait des colonnes près des piliers, une deçà et une delà.


Nous avons vu, dans la première partie de ce livre, que le temple de Salomon avait été profané, que Dieu en avait été en quelque sorte banni, que les sacrificateurs même y avaient adoré des idoles, et que la royauté avait tout à fait manqué à sa tâche. Les conséquences en avaient été la destruction du temple, la transportation du peuple juif, ainsi que sa mise de côté comme nation. Mais Dieu ne permet jamais que Ses desseins soient contrecarrés par les infidélités des hommes. Il faut que, sur les lieux mêmes où Il avait été déshonoré, Il soit pleinement glorifié, que les promesses faites à David s’accomplissent, qu’un nouveau temple soit construit, une nouvelle sacrificature instituée, sous le règne d’un nouveau roi — Christ — dominant en justice sur un peuple repentant. Tout cela sera réalisé pendant le millénium, temps du « rétablissement de toutes choses » dont parle Pierre (Act. 3, 21). C’est là le sujet des chapitres 40 à 48, à travers lesquels nous désirons nous laisser conduire par le Saint Esprit, de même que le prophète est ici guidé pas à pas par son merveilleux compagnon. Avec Son secours, nous visiterons aussi ce temple magnifique qui sera alors construit à Jérusalem, afin que Dieu y soit recherché et adoré.