Année 4, 4 juillet

Jean 2, 1-12

Et le troisième jour, il y eut une noce à Cana de Galilée, et la mère de Jésus était là. Et Jésus fut aussi convié à la noce, ainsi que ses disciples. Et le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont pas de vin. Jésus lui dit : Qu’y a-t-il entre moi et toi, femme ? Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : Faites tout ce qu’il vous dira. Or il y avait là six vaisseaux de pierre, pour tenir de l’eau, placés là selon [l’usage de] la purification des Juifs, pouvant recevoir chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Emplissez d’eau les vaisseaux. Et ils les emplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez maintenant, et portez-en au maître d’hôtel. Et ils lui en portèrent. Mais lorsque le maître d’hôtel eut goûté l’eau qui était devenue du vin, et qu’il ne savait point d’où celui-ci venait (mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), le maître d’hôtel appelle l’époux, et lui dit : Tout homme sert le bon vin le premier, et puis le moindre, après qu’on a bien bu ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. Jésus fit ce commencement de [ses] miracles à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui.

Après cela, il descendit à Capernaüm, lui et sa mère et ses frères et ses disciples ; et ils y demeurèrent peu de jours.


Jésus est convié à une noce. Mais, chose à remarquer, toute la scène se passe en dehors de la salle du festin, et rien ne nous est dit au sujet des époux. Tout ce que nous savons d’eux, c’est qu’ils avaient eu l’heureuse pensée d’inviter Jésus et Ses disciples. Chers amis, pouvons-nous associer le Seigneur à chacune de nos circonstances ? Serait-Il toujours libre de prendre part à nos fêtes de famille et à nos divertissements ? Lui seul pourra nous procurer la vraie joie, dont le vin est l’image, dans la Parole. Toutefois, c’est l’eau destinée à la purification qui produit ce vin de la joie. Il en sera ainsi d’Israël, au temps de son rétablissement, et il en est ainsi pour nous aussi. Nous ne goûtons les joies spirituelles que dans la mesure où nous pratiquons d’abord le jugement de nous-mêmes. — La manière de l’homme est de servir « le bon vin le premier » (v. 10). Il se hâte, dès sa jeunesse, de jouir de tout ce que peut offrir la vie. Car avec l’âge, peu à peu, viendront les soucis, les chagrins, le déclin, la mort. Le meilleur vin a été tiré le premier. Jésus agit autrement. Il a réservé aux siens des joies éternelles, sans comparaison possible avec les vains bonheurs d’ici-bas. N’en désirons pas d’autres !