Année 4, 5 juillet

Jean 2, 13-25

Et la Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Et il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs et de brebis et de colombes, et les changeurs qui y étaient assis. Et ayant fait un fouet de cordes, il les chassa tous hors du temple, et les brebis et les bœufs ; et il répandit la monnaie des changeurs et renversa les tables. Et il dit à ceux qui vendaient les colombes : Ôtez ces choses d’ici ; ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. [Et] ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : « Le zèle de ta maison me dévore ». Les Juifs donc répondirent et lui dirent : Quel miracle nous montres-tu, que tu fasses ces choses ? Jésus répondit et leur dit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs donc dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et toi, tu le relèveras en trois jours ! Mais lui parlait du temple de son corps. Lors donc qu’il fut ressuscité d’entre les morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela ; et ils crurent à l’écriture, et à la parole que Jésus avait dite.

Et comme il était à Jérusalem, à la Pâque, pendant la fête, plusieurs crurent en son nom, contemplant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus lui-même ne se fiait pas à eux, parce qu’il connaissait tous [les hommes], et qu’il n’avait pas besoin que quelqu’un rendît témoignage au sujet de l’homme ; car lui-même connaissait ce qui était dans l’homme.


De Capernaüm, Jésus monte à Jérusalem. La Pâque « des Juifs » est proche. Cette fête n’a plus le caractère d’un « jour solennel de l’Éternel », ni d’une « sainte convocation » (Lév. 23, 2 ; comp. Jean 7, 2). Car un trafic honteux remplit le temple, à cette occasion. Des commerçants y vendent les divers animaux nécessaires aux sacrifices. Indigné, le Seigneur purifie la maison du Père (v. 16). — Amis chrétiens, notre corps est le temple du Saint Esprit. Si nous nous sommes laissés envahir et dominer par des habitudes ou des pensées impures, laissons le Seigneur y mettre de l’ordre et nous sanctifier. Il est jaloux de nos affections pour Son Père. — Les gens dont il est question aux versets 23-25, croyaient en Jésus par l’intelligence, sans que leur cœur soit véritablement touché. Ils reconnaissent Sa puissance pour faire des miracles, mais ce n’était pas la foi, et Jésus ne se fiait pas à eux. Car « la foi est de ce qu’on entend… par la parole de Dieu » (comp. v. 22 et Rom. 10, 17). La parfaite connaissance qu’a Jésus du cœur humain, est une preuve de Sa divinité (v. 25 ; lire Jér. 17, 9, 10). Mais Son amour ne s’en est pas pour autant refroidi, car Ses motifs pour aimer, c’est en Lui-même, et non dans les hommes, qu’Il les puisait.