Année 4, 21 août

Jean 20, 19-31

Le soir donc étant [venu], ce jour-là, le premier de la semaine, et les portes [du lieu] où les disciples étaient, par crainte des Juifs, étant fermées, Jésus vint, et se tint au milieu d’eux. Et il leur dit : Paix vous soit ! Et ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent donc quand ils virent le Seigneur. Jésus donc leur dit encore : Paix vous soit ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. Et ayant dit cela, il souffla en eux, et leur dit : Recevez [l’]Esprit Saint. À quiconque vous remettrez les péchés, ils sont remis ; [et] à quiconque vous les retiendrez, ils sont retenus.

Or Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux quand Jésus vint. Les autres disciples donc lui dirent : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : À moins que je ne voie en ses mains la marque des clous, et que je ne mette mon doigt dans la marque des clous, et que je ne mette ma main dans son côté, je ne le croirai point. Et huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas avec eux. Jésus vient, les portes étant fermées ; et il se tint au milieu d’eux et dit : Paix vous soit ! Puis il dit à Thomas : Avance ton doigt ici, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui n’ont point vu et qui ont cru.

Jésus donc fit aussi devant ses disciples beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom.


C’est le soir d’un merveilleux premier jour de la semaine. Selon Sa promesse, le Sauveur ressuscité se présente au milieu des disciples assemblés (chap. 14, 19). Il leur montre, dans Ses mains et dans Son côté, les « preuves assurées » que leur paix est faite avec Dieu (Act. 1, 3). Il souffle en eux la vie nouvelle (comp. Gen. 2, 7 et 1 Cor. 15, 45), et les envoie annoncer à ceux qui croient le pardon de leurs péchés (v. 23). — Ce dimanche-là, Thomas était absent. Et lorsque les autres disciples lui annoncent : « Nous avons vu le Seigneur », son cœur reste froid et incrédule. Combien d’enfants de Dieu se privent légèrement du précieux rassemblement autour du Seigneur Jésus,… peut-être parce que, au fond d’eux-mêmes, ils ne croient pas à Sa présence. Thomas représente le résidu juif qui, plus tard, reconnaîtra, en Le voyant, son Seigneur et son Dieu. « Quelles sont ces blessures à tes mains ? », demandera-t-il (Zach. 13, 6). Mais la part bienheureuse des rachetés de la période actuelle est de croire sans avoir encore vu (1 Pier. 1, 8). Et c’est dans ce but que « ces choses sont écrites », non pour être lues seulement, mais pour être crues. Il faut que notre foi, fondée sur les Écritures, saisisse Celui qui donne la vie et qui est le Fils de Dieu (v. 31).