Année 4, 25 octobre

Romains 4, 13-25

Car ce n’est pas par [la] loi que la promesse d’être héritier du monde [a été faite] à Abraham ou à sa semence, mais par [la] justice de [la] foi. Car si ceux qui sont du principe de [la] loi sont héritiers, la foi est rendue vaine et la promesse annulée ; car [la] loi produit la colère, mais là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de transgression. Pour cette raison, [c’est] sur le principe de [la] foi, afin que [ce soit] selon [la] grâce, pour que la promesse soit assurée à toute la semence, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d’Abraham, lequel est père de nous tous (selon qu’il est écrit : « Je t’ai établi père de plusieurs nations »), devant Dieu qu’il a cru, — qui fait vivre les morts et appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient, — qui, contre espérance, crut avec espérance, pour devenir père de plusieurs nations, selon ce qui a été dit : « Ainsi sera ta semence ». Et n’étant pas faible dans la foi, il n’eut pas égard à son propre corps déjà amorti, âgé qu’il était d’environ cent ans, ni à l’état de mort du sein de Sara ; et il ne forma point de doute sur la promesse de Dieu par incrédulité, mais il fut fortifié dans la foi, donnant gloire à Dieu, et étant pleinement persuadé que ce qu’il a promis, il est puissant aussi pour l’accomplir. C’est pourquoi aussi cela lui a été compté à justice. Or ce n’est pas pour lui seul qu’il a été écrit que cela lui a été compté, mais aussi pour nous, à qui il sera compté, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification.


Si Dieu est puissant pour accomplir ce qu’Il a promis (v. 21), l’homme de son côté est totalement impuissant à remplir ses propres obligations. C’est pourquoi les promesses faites à Abraham (et au chrétien) ne comportent aucune condition…, il suffit de croire. Toutes les apparences semblaient contredire ce que Dieu avait assuré à Abraham. Mais celui-ci « ne forma point de doute… étant pleinement persuadé… » (v. 20, 21). D’où lui venait cette foi inébranlable ? De ce qu’il connaissait Celui qui lui avait fait les promesses, et Lui accordait une confiance totale. La signature de quelqu’un que nous respectons a plus de valeur pour nous que celle d’un inconnu, et garantit ses engagements. La foi croit les promesses parce qu’elle croit Dieu qui les a faites (v. 17, 3 ; comp. 2 Tim. 1, 12). Elle s’empare des grandes vérités affirmées par Sa Parole : la mort du Seigneur Jésus pour expier nos fautes, Sa résurrection pour nous donner une justice (v. 25). Cher ami, arrivé à ce point de votre lecture, pouvez-vous dire avec tous les croyants : Je possède cette foi qui donne le salut. C’est pour mes péchés que Jésus a été livré ; c’est pour ma justification que Dieu L’a ressuscité ?